Jérôme Segguns

C’est le sous-officier Eli Assaf, l’aide de l’officier de ce camp de fortune, médecin-chef et érudit, Lévi Hadrièl, qui redirigeait cette nuit-là les urgences vers leur destination finale.
De suite, une chose interpella le sous-officier, quelque chose n’allait pas avec les blessés et les cadavres. Parmi ces corps mutilés se trouvaient des Européens et des sunnites, mais pas un seul n’était soldat. Ce ne serait pas la première fois qu’il porterait secours à ses frères musulmans, mais à des blancs, dans cette région, en plein accord de paix, ce n’était pas normal.

Des soldats en descendirent ; nerveux, ils débâchèrent les camions et ils commencèrent à évacuer la quinzaine de corps qui se trouvaient à l’intérieur. Pour ceux qui étaient sous des bâches, le destin était scellé ; quant aux autres, certains ne passeraient pas la nuit ; respirer et bouger ne leur garantissaient pas un lendemain.

Dans un modeste camp tactique, à cheval entre la frontière de la bande de Gaza et la Cisjordanie, un contingent de véhicules militaires israéliens venait de stopper brutalement devant une tente, sur laquelle une grande croix rouge était peinte. Un nuage de poussière s’envola, il n’avait pas fini de retomber que déjà les portières s’ouvraient.
Des soldats en descendirent ; nerveux, ils débâchèrent les camions et ils commencèrent à évacuer la quinzaine de corps qui se trouvaient à l’intérieur. Pour ceux qui étaient sous des bâches, le destin était scellé

Seuls les dingues de vieilles pierres pouvaient acquérir un odorat qui leur permettait d’apprécier cette subtile note minérale qui flottait dans la chambre, un vrai délice.

Parmi tous les dossiers dont les personnes aidantes peuvent avoir la charge, d’aucuns attirent, au-delà de toute mission purement légale dès la désignation de la part du juge, plus ou moins leur intérêt. Sans conteste, des individus lors de « la » première rencontre, incitent à un engagement qui pourrait, sans une expérience avérée, vite laisser le professionnel qu’ils sont, s’impliquer à outrance et dépasser le cadre de leur fonction.
En effet, ils ne travaillent qu’avec de l’humain, la personnalité de chacun de leurs protégés et également leur propre vécu, ainsi que celui de tous les intervenants.
Les jeux de pouvoir, qui en découlent, font de chaque relation une relation particulière, différente.
Beaucoup de rapports se déroulent bien, d’autres semblent se passer convenablement. Dans quelques très rares cas, leur protégé(e) et les contribuables bien-pensants font de leur existence un véritable supplice.

Elle s’appelle Charlotte Gautier Vincent, elle était Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs, gérante de Tutelle, et sa vie est devenue un enfer !

« Parmi tous les dossiers dont les personnes aidantes peuvent avoir la charge, d’aucuns attirent, au-delà de toute mission purement légale dès la désignation de la part du juge, plus ou moins leur intérêt. Sans conteste, des individus lors de « la » première rencontre, incitent à un engagement qui pourrait, sans une expérience avérée, vite laisser le professionnel qu’ils sont, s’impliquer à outrance et dépasser le cadre de leur fonction.
En effet, ils ne travaillent qu’avec de l’humain, la personnalité de chacun de leurs protégés et également leur propre vécu, ainsi que celui de tous les intervenants.
Les jeux de pouvoir, qui en découlent, font de chaque relation une relation particulière, différente.
Beaucoup de rapports se déroulent bien, d’autres semblent se passer convenablement. Dans quelques très rares cas, leur protégé(e) et les contribuables bien-pensants font de leur existence un véritable supplice.

Elle s’appelle Charlotte Gautier Vincent, elle était Mandataire Judiciaire à la Protection des Majeurs, gérante de Tutelle, et sa vie est devenue un enfer ! »