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Critiques de Jerry Prosser (6)
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The Crow - Midnight Legends, tome 1 : Pas d..

La série Crow, je ne la connais qu'à travers un obscur film gothique d'Alex Proyas qui s'était inspiré d'un comics de James O'Barr paru en 1989.



Cela met en scène un couple séparé par la mort. Une mort brutale infligée par deux gangsters qui veulent s’emparer de leur véhicule. Un mystérieux corbeau vient alors ressusciter Michael qui décide de se venger alors que les années ont passé depuis la tragédie.



A noter que ce qui m'a attiré, c'est plutôt le dessinateur de « Walking Dead » Charles Adlard qui n'a rien perdu de son talent. Je remarque tout de même un autre style de graphisme qui est beaucoup plus noir.



Je ne suis pas très fan du corbeau mais cela plaira aux amateurs du genre.
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Dark Horse Heroes - Omnibus Volume 1

tome comprend les épisodes avec lesquels l'éditeur Dark Horse Comics a créé son propre univers partagé de superhéros. Il contient les 2 premières histoires, à savoir World of Power, et Will to power, avec un résumé sous forme de texte Windows to power (8 pages) résumant les principaux événements survenus entre les 2. Ce concept de série anthologique a bénéficié d'une nouvelle version bien construite : Catalyst Comix de Joe Casey (2013/2014).



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- World of power : contient les 4 miniséries de 4 épisodes nommées sur la base des villes fictives où se déroulent l'action, initialement parues en 1992. Chaque épisode commence par une page déroulant les événements survenus dans la région de Cinnabar Flats dans le Nevada, écrite par Mike Richardson, dessinée et encrée par Lee Weeks. Arcadia - Les scénarios sont de Jerry Prosser. L'épisode 1 est dessiné par Chris Warner, le 2 par Joe Phillips, le 3 par Adam Hughes, et le 4 par Derek Thompson. Golden City - Les scénarios sont de Barbara Kesel, et les dessins de Tim Hamilton (épisode 1), Chuck Wojtkiewicz (épisode 2), Brian Arthorp (épisode 3) et Jan Duursema (épisode 4). Steel Harbor - Les scénarios sont de Chris Warner et les dessins de Paul Gulacy (épisode 1), Ted Naifeh (épisode 2), Chris Warner (épisode 3) et Vince Giarrano (épisode 4). The Vortex - Les scénarios sont de Randy Stradley, et les dessins de Doug Mahnke (épisode 1), Eric Shanower (épisode 2), Paul Chadwick (épisode 3) et Bob McLeod (épisode 4).



En 1931 dans une région désertique du Nevada, une navette spatiale a atterri et s'est enfouie profondément dans le sol. De nos jours à Arcadia, un personnage cagoulé, avec un costume moulant et un X sur sa cagoule, barrant son œil gauche, s'attaque à la corruption des élites. La ville est également le théâtre d'action de l'équipe des Pit Bulls, d'un apparition spectrale appelée Ghost et des attaques d'une créature appelée Monster. Golden City est une cité utopique, grâce à la gouvernance de Grace, une femme dotée de superpouvoirs, à la tête d'une équipe de superhéros lui obéissant au doigt et à l'œil, régnant de manière incontestée en despote éclairée. À Steel Harbor, la guerre des gangs fait rage dans le quartier du port, mêlant des individus comme Barb Wire, The Machine, l'équipe Wolf Gang et Motorhead. Enfin dans le désert du Nevada, la base militaire voit passer des superhéros comme la Division 13, Hero Zero et King Tiger.



Depuis plusieurs décennies, le marché des comics est dominé par un genre surreprésenté, celui des superhéros. En particulier, Marvel et DC Comics détiennent la plus grosse part de marché depuis des décennies, en vendant surtout des histoires mettant en scène des superhéros dont ils détiennent les droits de propriété intellectuelle, dans des univers partagés qui leur sont propres.



Il est donc très tentant pour chaque éditeur indépendant de reproduire ce modèle. C'est ainsi qu'en 1993, l'éditeur Dark Horse Comics lance une série de 4 miniséries successives (chacune de 4 épisodes) pour inaugurer sa propre ligne de superhéros dont il détient les droits. Parmi eux, certains ont eu droit à plusieurs séries successives, avec un succès plus ou moins important, dont le vigilant X (voir X Omnibus volume 1), Barb Wire (qui a même mené à un film avec Pamela Anderson : Barb wire), ou encore Ghost (voir Ghost Omnibus volume 1). Ce tome propose de découvrir les débuts de cet univers partagé. Pour réaliser ce lancement, les responsables éditoriaux ont choisi une forme originale. Ils devaient trouver un moyen de déployer rapidement leur ligne de comics pour retirer le plus vite possible les bénéfices du concept d'univers partagé. Pour ce faire, ils créent un groupe de scénariste baptisé du nom de Team CGW (Comics greatest World, l'appellation originelle de cette ligne de superhéros), composé de Mike Richardson, Randy Stradley, Barbara Kesel, Jerry Prosser, et Chris Warner. Ce sont d'ailleurs eux qui écrivent les miniséries de lancement. Ensuite, ils bâtissent une histoire tenant à la fois de l'origine secrète (pour la provenance des superpouvoirs), du crossover par ville, et de l'histoire globale.



Le lecteur plonge donc dans un récit à la forme très particulière qui a pour objet de lui faire faire une visite de découverte dans les 4 villes (une base militaire pour la dernière) fictives de cet univers partagé. Bien évidemment, la flopée de héros présentés fait qu'ils n'ont pas beaucoup de temps pour exister. En fonction de sa sensibilité, le lecteur peut retenir le justicier X, au costume pas très intelligent avec ce X qui indique qu'il est borgne, et ce cadenas à bon marché qui ferme un collier autour de son cou. Impossible de s'intéresser aux membres très génériques de l'équipe de Pit Bulls, ou à Monster très générique aussi. Par contre l'apparence de Ghost retient tout de suite l'attention ainsi que sa condition de spectre, à priori originale. Barb Wire attire l'œil pour sa plastique, et Motorhead pour son apparence étonnante et son patronyme qui évoque un groupe de hard rock unique en son genre grâce à Lemmy Killmister. À Arcadia, c'est le mode de gouvernement qui retient plus l'attention avec la gouvernance unilatérale de Grace. Steel Harbor se résume à un terrain d'affrontement pour des gangs, une ville totalement inhabitable dans la réalité au vu de l'ampleur des destructions quotidiennes. Le mystère de Cinnabar Flats en fait une réserve inépuisable d'individus dotés de superpouvoirs, avec des représentants à la crédibilité très compromise, même au regard des critères de séries de superhéros.



Avec le temps qui a passé, le lecteur s'attache plus au dispositif narratif et au pari éditorial qu'aux personnages ou aux intrigues qui sont toutes esquissées afin de pouvoir être reprises dans des séries ou miniséries par la suite. Les dessinateurs effectuent tous un travail professionnel, avec un degré de simplification propre aux comics de superhéros. Parmi eux, le lecteur apprécie les rondeurs des contours d'Adam Hughes (même s'il n'a pas encore développé son art de la pin-up), ainsi que les dessins âpres de Vince Giarrano. Paul Gulacy et Eric Shanower sont en petite forme. Les caractéristiques graphiques de Paul Chadwick sont immédiatement reconnaissables. Pour la plupart, il s'agit de dessinateurs qui travaillent à l'époque régulièrement pour sur des séries publiées par Dark Horse.



Ce démarrage en trombe de l'univers partagé Dark Horse aboutit à un récit choral, pas pénible à lire, mais souffrant de sa nature de tour d'horizon qui n'a le temps de s'appesantir sur aucun personnage, avec des dessins satisfaisants, sans que les artistes n'aient le temps de sortir du système de production à la chaîne. Entre 3 étoiles (pour la qualité de l'histoire) et 4 étoiles pour le témoignage historique du lancement de cet univers partagé.



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- Windows to Power - Ce texte est écrit par Chris Warner. L'auteur hérite de la tâche ingrate de raconter succinctement les principaux faits survenus dans des épisodes annexes entre les 2 histoires principales. Cela ne présente finalement aucun intérêt et la lecture en est assez fastidieuse. 1 étoile.



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- Will to power - Il s'agit cette fois-ci d'une minisérie en 12 épisodes. Chaque chapitre s'ouvre sur une page écrite par Mike Richardson et dessinée par Brian Apthorp retraçant étape par étape des moments clefs dans la vie du superhéros Titan (Frank Wells). Se succèdent Jerry Prosser (scénario) & Mike Manley (dessins) pour les épisodes 1 à 3, Chris Warner (scénario pour les épisodes 4 à 6) & Jim Somerville (dessins é4), Tomm Coker (dessins é5), Andrew Robinson (dessins é6), Barbara Kesel (scénariste) & Terry Dodson (dessins) pour les épisodes 7 à 9, Randy Stradley (scénariste) & Chris Warner (dessinateur) pour les épisodes 10 à 12.



Le superhéros Titan (Frank Wells) en a eu marre d'obéir aveuglement aux ordres de Grace à Golden City. Il a décidé de se mettre au service du gouvernement des États-Unis et d'accomplir des missions. La première l'amène à Arcadia, où il fait face à X, un individu sans superpouvoirs mais qui lui donne du fil à retordre, puis à Monster, et à d'autres. Il accomplit ensuite une autre mission à Steel Harbor où la guerre des gangs continue à faire rage, et il se heurte bien sûr à Barb Wire et aux autres. Au fur et à mesure des conflits, il prend de l'assurance, se rend compte qu'il a soif de plus d'autonomie et que ses pouvoirs semblent augmenter. Il finit par devenir un risque pour la sécurité de l'état, refusant d'obtempérer aux ordres, et Grace (en provenance de Golden City) doit intervenir. Bien sûr, tout finit où ça a commencé, c’est-à-dire sur le site de Cinnabar Flats dans le désert du Nevada. En début de chacun des 12 épisodes, une page de prologue revient sur un moment déterminant de la jeunesse de Frank Wells.



Après avoir suivi le prétexte des 2 extraterrestres de ville en ville lors de la première histoire, la narration change de forme, en suivant un personnage principal, évoquant fortement une déclinaison de Superman qui n'aurait pas l'équilibre parfait de la personnalité de Clark Kent. Or tout le monde sait bien que le pouvoir corrompt et que le pouvoir absolu corrompt absolument, selon la maxime de John Emerich Edward Dalberg-Acton. La montée en puissance des dérives violente de Titan se fait graduellement, sans possibilité de retour en arrière, sa personnalité devenant de plus en plus détestable. Les évocations de son passé en font un individu aigri sans beaucoup de nuances, tout étant à charge des maltraitances plus ou moins graves qu'il a subies. Le lecteur retrouve successivement les différents superhéros présentés dans la première histoire. Jerry Prosser raconte une histoire de ville corrompue assez classique, sans beaucoup de surprise mais bien construite. Il est plus difficile de s'intéresser à une guerre des gangs d'individus dotés de superpouvoirs détruisant et saccageant leur environnement au point qu'on ne voit pas comment une population civile pourrait survivre longtemps à un tel déchaînement de force. Barbara Kesel s'en tire un peu mieux en faisant apparaître les qualités et les défauts de Grace en tant que despote éclairée, par contre la succession d'affrontements repose sur les clichés les plus éculés des récits de superhéros. Dans la dernière partie, Randy Stradley favorise son personnage King Tiger, les autres affrontements étant aussi convenus, et les atermoiements de l'entité du Vortex lassant très vite.



Parmi les différents dessinateurs, Mike Manley réalise des pages de comics de superhéros très traditionnelles, sans réussir à rendre compte de la noirceur urbaine d'Arcadia. Des 3 épisodes suivants, c'est Andrew Robinson qui réalise des dessins donnant l'impression qu'il y croit un minimum. Terry Dodson relève le niveau avec des dessins propres sur eux et une approche plus élégante, peut-être pas la plus appropriée à l'histoire, mais très agréable à l'œil. Chris Warner donne l'impression de s'impliquer le plus dans le récit, avec des dessins plus nerveux qui sont plus en phase avec plus de détails et un meilleur rendu des énergies libérées et des coups portés.



Au final cette deuxième partie se lit rapidement et facilement, mais elle n'apporte pas grand-chose aux superhéros de cet univers partagé (sauf un peu pour King Tiger). En outre l'histoire d'un superhéros de type Superman qui prend la grosse tête et perd son self contrôle n'est pas très originale et le lecteur est incapable d'éprouver un début d'empathie pour Titan. 2 étoiles.
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Aliens : L'Intrus, tome 1

Second comics que je découvre sur le thème des « Aliens » et seconde grosse déception.

Déjà le dessin est... moche, illisible, trop sombre... et puis l’histoire : un alien cybernétique est construit pour infiltrer un nid Alien pour récupérer la gelée royale de Reine, produit possédant des vertus insoupçonnées. Autant dire que l’histoire est complètement loufoque pour avoir un récit intéressant, en tout cas c’est trop mal amené.

Enfin le récit est plutôt incompréhensible (les dessins et la colorisation n’aide pas comme je l’ai déjà dit) et on se perd dans le déroulement de l’intrigue.

Je ne désespère pas de retrouver la qualité des films dans un Comics, cela me parait quand même pas impossible d’obtenir une belle histoire en BD de cette créature emblématique du cinéma !
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The Crow - Midnight Legends, tome 1 : Pas d..

Loin de posséder la profondeur de l‘univers dont il s’inspire, ce premier volet bénéficie cependant d’un packaging flatteur. Est-ce suffisant ?
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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The Crow - Midnight Legends, tome 1 : Pas d..

Une série qui démarre bien pour nous replonger dans l’univers de The Crow.
Lien : http://www.bdencre.com/2014/..
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The Crow - Midnight Legends, tome 1 : Pas d..

Édition d’un spin-off de la série culte de James O’Barr, datant des années 1990, avec Charlie Adlard au dessin : la garantie d’un succès ? Malheureusement pas : loin d’être totalement indigne, The Crow - Midnight Legends ne s’impose pas cependant non plus comme une réelle référence.
Lien : http://www.actuabd.com/The-C..
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