Je pense que l’une des raisons pour lesquelles cet endroit m’apaise, c’est que j’ai le pouvoir d’y choisir mes propres mots. À Londres, j’étais constamment assaillie par les publicités dans le métro, les panneaux, les affiches, la musique, les annonces et les bribes de discussions d’inconnus. Ici il y a moins de mots. Il n’y a pas une seule publicité. Je n’absorbe aucune information par osmose. Je dois me mettre en quête active du monde extérieur pour me souvenir de son existence. Je suis en mesure de choisir quels mots pénètrent dans ma tête. Il y a moins de bruit parasite.