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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
- Maman tu fais quoi là ? Vous enterrez quelqu’un ?
- Mais non mon fils, il faut que tu arrêtes de regarder toutes ces séries qui te retournent l’esprit ! Répondit-elle avec son accent marseillais d’Algérie.
- C’est quoi ce bordel ?
- On plante des graines dans la cité.
- Qué graines ? De quoi tu me parles, tu fais de la concurrence à ton propre fils en plantant du cannabis ? Vous êtes tous devenus fous ma parole ?
- On plante des tomates et des fleurs ! Regarde là, comme je suis fière, c’est un bébé figuier qu’on a récupéré dans le quartier, c’est la Tatie d’Hisham de la cité Cascade qui nous l’a offert. Il va être heureux à cet emplacement, un jour, on aura des figues !
- Mais depuis quand on fréquente les gens de la cité Cascade ? D’où vous plantez des figues ? C’est quoi ce délire ? Sur ma vie faut arrêter les conneries là !
- C’est pour le 28 mai 2028, toutes les associations de quartier se sont investies dans la bascule ! Regarde, tatie Mélissa m’a dessiné un tatouage au henné, un poulpe, il est beau hein ? C’est notre mascotte ! Je te laisse, je vais vérifier le four, je prépare des pâtisseries pour tous les semeurs.
- Arrêtez votre délire de sales bobos bourgeois là !
- T’as pas vu tout ce béton qui nous entoure, il nous étouffe, la chaleur est suffocante l’été, et c’est laid que ça en peut plus ! La vérité, t’as pas envie que ça change toi ? T’as pas envie de manger les tomates que tu as plantées toi-même plutôt que de les acheter au carrouf avec ton sale argent ? Tu n’as pas envie de te mettre sous l’ombre d’un figuier pour jouer avec ta fille, cueillir quelques fruits avec elle plutôt que de passer tes journées à vendre tes baguettes de drogués ?
- Barrettes maman, je ne suis pas boulanger ! Moi je l’aime ma cité comme elle est, avec son béton et ses embrouilles. Si j’en avais marre du béton, j’aurai volé une tente à décathlon et je dormirai sur un rond-point des quartiers sud, eux ils sont des fleurs ! J’aime ce lieu comme il est, c’est tout !
- C’est parce que tu ne connais que ça mon fils. Moi, je suis ta mère, et si j’ai envie de croire en autre chose pour ma petite fille, tu ne vas pas m’empêcher ! C’est clair ?
- Mais tu crois que quoi ? Que ça va changer ? Rien du tout ! On ne va pas t’offrir un palace au Roucas Blanc, tu vas rester dans ta merde, comme toujours, on ne gagne jamais à ce jeu-là, tu le sais !
- Je le sais mon fils que je ne bougerai pas d’ici, je ne suis pas folle ! Je ne vais pas quitter le quartier, je n’en ai pas envie, c’est ici qu’il y a ma famille de France, des Comores, d’Italie, d’Algérie. Je veux mourir ici. Non, on ne va pas changer de quartier, mais lui, je te le dis, il va changer !
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- Le poulpe est un animal étonnant à bien des égards. Il est capable de déduire et il a une grande mémoire. Ses yeux ont un large spectre de visibilité. Pour la Bascule, c’est le même procédé. Il y a le cerveau constitué de ceux qui planifient le projet. Il n’y a pas de hiérarchie, juste des compétences et missions différentes. Chacun tient son rôle, nous construisons ensemble à différentes échelles. Chacun a son libre arbitre et peut choisir, à tout moment, de quitter le projet. L’octopode a huit bras : le premier concerne le recrutement. C’est dans ce bras que je suis investi. Nous sommes peut-être des centaines, des milliers maintenant. Nous tissons le réseau pour renforcer les équipes. Ensuite, nous envoyons les recrutés dans d’autres bras ou au sein du cerveau. La ventilation se fait en fonction des profils, caractères et possibilités.
Le deuxième bras représente les semeurs. Ceux qui plantent, produisent et cultivent. Leur principal objectif est nourricier. Nous avons des graines et des plantes partout, sur des terrasses, dans des jardins et des pépinières plus ou moins grandes, plus ou moins loin, nous animons un système d’échange de graines afin de préparer des espèces adaptées au climat méditerranéen.
Le troisième bras représente les tisseurs des zones oubliées. Ils travaillent dans les lieux de grandes précarités, délaissés par les logiques actuelles du profit, ils font les liens avec la bascule, pour qu’elle puisse se faire dans chaque quartier.
Le quatrième bras regroupe les bâtisseurs : ils travaillent dans le domaine de la construction, de l’énergie, ils réaliseront les plans, réuniront les matériaux et organiseront le programme des chantiers sur tous les bâtiments.
Le cinquième bras regroupe les souris vertes : dans les réseaux cachés d’internet, ils créent des applications, protègent nos données, lancent des alertes.
Le sixième bras regroupe les messagers : les orateurs, les créateurs et les artistes. Ils font passer les messages sous différentes formes. Et enfin, le septième bras représente les sages. Ils prennent le recul pour conseiller la bascule.
- Comment fonctionne le cerveau ? demanda Samantha, heureuse d’être dans la confidence.
- Il y a quelques initiateurs du mouvement, rejoints par d’autres, en fait, beaucoup de monde. Ils ont des responsabilités tournantes. Il fonctionne sur un système holacratique basé sur l’intelligence collective.
- Un poulpe, c’est huit tentacules, pourquoi ne m’as-tu pas présenté le huitième ?
- Dans chaque organisation, il y a une part d’ombre. Ce tentacule est la partie que nous n’épousons pas forcément mais qui fait partie de nous, nous ne pouvons pas l’ignorer.
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Marchand de tapis, Ouarzazate, Maroc
Au soleil couchant, la ville de sable se revêt d’une peinture ocre. Le vendeur de tapis verse le thé à la menthe pour l’offrir aux amoureux passagers qui admirent les tapis exposés.
- Bijour Madame ! J’i peux vous y aider ?
- Il est magnifique ce tapis ! Que représente-t-il ? Demanda la touriste au rouge à lèvres vermillon.
- Vous avez là un tapis des Aït Ouaouzguite, une pièce unique, souple et légère, que seuls savent fabriquer les peuples berbères ! Ji vous li conseille, ji viens de recevoir, il va partir comme des petits pains au levain ! C’i une ancienne qui l’a tout fait, avec di colorant tout naturel.
- Les couleurs semblent irréelles ! Ajouta la touriste avec des yeux éblouis de tant de savoir-faire
- La Berbère qui a fait ça, c’est la meilleure di tisseuses qui j’i connais, et de loin ! Le jaune est obtenu à partir d’un genêt appelé Achfoud qui pousse à l’état sauvage dans tout le massif du Siroua. Ce bleu unique provient de l’indigotier.
- Que signifie ce type de tissage ? Les symboles sont surprenants…
- Ah ça, vous savez, li tapis berbère, c’est tout un art ! Les symboles dépendent de l’histoire des tribus ou d’un rêve qui occupe les nuits di la tisseuse ! Ji peux pas tout savoir exactement ce qui se passe dans sa tête, surtout la nuit !
- Et cette date gravée sur la partie centrale du tapis ? Le 28 mai 2028, c’est étrange, non ? Pourquoi cette date du futur ?
- Évidemment que non, ça n’a rien d’étrange di tout ! Répondit-il un peu agacé en lui reprenant le tapis des mains
- Ah bon ? Le 28 mai 2028, ce n’est pas étrange pour vous ? Insista la femme aux talons enfoncés dans le sable
- C’est un tapis qui représente li débarquement di Marseille, l’espérance… Bon, si vous li voulez, ji vous fais très bon prix, si vous li voulez pas, vous arrêtez de me casser les babouches avec vou couneries de questions !
Les deux touristes se regardèrent interloqués par sa curieuse réaction.
- Je le prends et votre prix sera le mien ! Acheva-t-elle, certaine d’avoir acheté une pièce de collection.
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- Vous dites que vous êtes en souffrance. Est-ce que votre mère vous emmène chez un médecin pour aller mieux ?
- Il y a de la souffrance partout. Je ressens, c’est tout.
- Êtes-vous allée à l’école pour apprendre l’histoire, la géographie, les mathématiques ?
- Oui, pendant quelques semaines j’ai pu aller à l’école, puis j’en suis partie. Maman m’a enseigné les langues, la musique, le dessin, la poésie. Joy le Rasta m’a appris le jardin, la cuisine. La vieille aveugle à masser et soigner avec les plantes. Pour le reste, j’ai écouté la forêt.
- Est-ce que vous trouvez normal d’être élevée dans une forêt sans rapport avec l’extérieur ?
- Je vivais à l’extérieur. Est-ce que vous trouvez ça normal d’enfermer son enfant entre quatre murs pour ingurgiter des savoirs qui font oublier l’essence de la vie ? Connaissez-vous les plantes qui soignent et blessent ? Discernez-vous les chants d’oiseaux quand ils chassent ou sont au repos ? Et le pouvoir de l’eau, des pierres, percevez-vous les soupirs de la terre ? Si vous ne connaissez pas cela, c’est que vos parents sont dangereux. Ma mère ne l’est pas.
- C’est normal que tu veuilles protéger ta maman. Il faut tout de même que tu saches que les parents ont des devoirs. Ils doivent apporter la sécurité affective, une éducation et des soins. Votre mère s’occupait-elle de te soigner quand tu étais malade ?
- Oui. Elle me soigne toujours. Et je soulage aussi ma mère. Je peux apaiser des blessures.
- C’est le rôle de votre mère de vous soigner et non l’inverse dans une vie équilibrée…
- Rivés sur des écrans, sans connaître la caresse de la mousse, de l’océan, c’est cela l’équilibre ? Ma mère, sur le banc des accusés pour avoir partagé de simples vérités. Ces gens sont des tueurs, des violeurs, des pilleurs et c’est ma mère qui passe ses nuits enfermées. Votre équilibre m’effraie, je préfère vivre en forêt.
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Ils furent coupés pas une nouvelle vibration du portable de Gabin.
- Tu vois ? Je n’en peux plus ! Mon téléphone n’arrête plus ! Rien qu’hier, Guillaume m’a téléphoné à 5 heures du matin, tout ça pour m’expliquer qu’il a un copain qui monte un projet « génialoïde » autour de l’hydrogène et que ce sera parfait pour la bascule, ensuite c’est Marion, 7 h 30, qui me parle de son idée pour la réutilisation du bitume et qu’elle finance des thèses pour affiner son projet. Elle ne me lâche plus ! 60 appels par jour, en moyenne ! Avec des pics à 130 en soirée !
- Qui sont-ils Marion et Guillaume, tu m’en parles souvent ?
- Ben tu sais bien ! Cotillon et Canard ! Des acteurs français connus, enfin il parait, ils sont à fond les ballons et c’est moi qu’ils gonflent ! C’est encore Léo qui leur a donné mon numéro !
- Cotillon et Canard ? Ça ne me dit rien, pourtant je suis un cinéphile averti.
- Et puis vers 10 heures, alors que je viens juste de raccrocher, il y a Bardot qui me tel pour me dire qu’elle va m’envoyer ses équipes pour éviter toute souffrance aux poules. La dernière fois, elle m’a raccroché au nez pour aller en urgence chez le vétérinaire car elle s’était pris une mouche sur le parebrise… Tu imagines toi la tête du vétérinaire quand elle débarque avec sa mouche ! J’te jure, ils m’épuisent… Dans quel merdier il nous aura mis le papi de Clara avec son kidnapping à la mords-moi-l’nœud sur le tapis rouge !
- Punaise, elle a encore le permis de conduire Bardot ? Tant qu’elle n’écrase que des mouches …
- Bref, je n’en peux plus, je crois que je fais un burn-out …
- Non mais OUI !!! J’ai trouvééééééé ! Ça ne serait pas Marion Cotillard et Guillaume Canet que tu voulais dire en parlant de Cotillon et Canard.
- C’est du pareil au même, je suis épuisé, je te le dis.
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- Et quand tu vas te pavaner dans le reste du monde, tu peux dire, Hélio de Marseille ! Tout le monde connaît Marseille !
- Ah bon ? Je ne savais pas que Marseille existait avant… Avoua Hélio avec un clin d’œil à Pierrot, il imaginait bien que sa réplique ferait bondir la bande des papis ravageurs !
- C’est une blague ?
- Impossible !
- Mais non ?
- C’est quand même un monde ! On a gagné la coupe d’Europe tout de même ! Tu le sais ?
- Non…
- Mais, la ville a fêté ses 2 600 bougies ! Tu n’en as jamais entendu parler ? Fais un effort !
- Ben non ! Répondit Hélio avec franchise. 2 600 ans, pas de quoi en faire tout un plat ! Et vous, connaissez-vous le village d’Haloua ?
Les papis se regardèrent avec les yeux ronds comme des ballons.
- Ben non, qu’est-ce que tu nous chantes là ? On connaît pas nous Haloua, c’est quel quartier ?
- Y a qui comme joueur dans l’équipe de foot d’Haloua ?
Alors Hélio poursuivit :
- Haloua est le village de mon enfance, il a plus de 8 000 ans et nous avons gagné à trois reprises les grands jeux kalinagos !
Les papis sifflèrent d’admiration et de respect.
- Bon d’accord, tu as raison, on s’excuse… Jo le disait avec franchise, il se trouvait un peu con d’avoir pris de haut l’Amérindien alors que son histoire avait aussi son importance.
- Tu as déjà entendu parler de Zizou tout de même ? s’inquiéta tout à coup Lio d’une petite voix.
Hélio fit non de la tête. Les papis déglutissaient bruyamment, complètement sous le choc, ils nécessitaient presque un service de réanimation.
- Bon, ce n’est pas très important, on va s’occuper de ton apprentissage phocéen et après, tout ira bien !
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Il faut dire qu’avec son physique étrange, elle attisait la curiosité. Un œil noir et un œil vert clair, c’est dérangeant pour ceux qui aiment la normalité. Son teint et ses yeux bridés dénotaient avec le reste de son corps. Les gens plus clairs de peau la jugeaient un peu trop foncée, les plus foncés comme un peu trop blanche.
- Maman, j’ai l’impression que les gens sont aveugles.
- Pourquoi dis-tu cela ?
- Ils ne voient en nous que des couleurs. Pourtant, la beauté n’a pas de couleur, elle est bien plus profonde que cela, j’ai vu des hommes noirs merveilleux et d’autres très laid, et des gens blancs magnifiques et d’autres pas sympathiques. Ils sont aveugles ceux qui ne voient que des couleurs.
- Ah ça…
- Et tout le reste, ils ne le voient pas. Les liens, ils ne les connaissent pas, ils se prennent pour des cellules indépendantes.
- Je sais ma fille mais creuse encore, tu vas voir que derrière leurs aveuglements, il y a parfois de la beauté. Des musiciens, des sensibles, des drôles, des humanistes.
- J’aimerais en savoir plus mais pour l’instant, ils me trouvent trop inquiétante. Ils ne veulent pas que je caresse leur peau. Maman, suis-je un monstre ?
- Oh non ma Lumina. Parfois les gens deviennent ce qu’ils combattent ? Leurs blessures s’infusent en eux. Nous devons tenter de dépasser cela. C’est difficile mais ça vaut la peine.
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- Il y a des personnes qui agissent avec une certaine forme de violence. La violence reste relative. N’est-ce pas la brutalité du système que nous combattons qui les a rendus violent ? Ce basculement se veut pacifiste et bienveillant, mais pourrait-il l’être vraiment ? Pourrait-on renverser une organisation violente sans l’être un peu soi-même ? C’est une guerre que nous menons, il ne faut pas se tromper. Les forces en présence sont capables d’atrocités. Les plumes sont belles, elles peuvent faire beaucoup, mais en face, il y a des armes à feu et financières. Précarité, violence climatique, abandon, migration, torture.
- Vous acceptez donc ce tentacule ?
- Quelque part, ce tentacule est nécessaire même s’il paraît inacceptable. Dans tous les combats menés, il y aura cette part d’obscurité que l’on espère moins grande que l’ombre que l’on souhaite combattre. Dans l’autre camp, nous avons aussi des personnes très bien organisées qui agissent sans scrupule pour effacer nos révoltes. Alors parfois, ce tentacule est utile, il fait peur. Il existe des recruteurs de l’ombre, j’espère que tu n’auras pas l’occasion de te faire approcher. Ils s’immiscent dans les blessures, s’installent et gangrènent tout. Ceux qui pénètrent dans ce tentacule, on les appelle les sans retours. Ils n’ont plus rien à perdre et c’est pour cela qu’ils sont dangereux.
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C’était le dernier acte qui se jouait, l’avocate se déplaçait d’un pas félin à travers la pièce marbrée. La punk captivait l’auditoire à chacune de ses répliques, et pour la dernière, on aurait dit qu’elle portait en elle les secrets des plus grands griots, jongleurs de mots :
- Ce procès est celui de deux femmes qui ont œuvré ensemble pour vous tous ici présents. Nous les avocats, vous les magistrats, si nous sommes là, que nous avons prêté serment, c’est parce que la justice nous est chère, c’est évident ! Deux femmes au parcours de vie distinct, et pourtant, elles se retrouvent sur ce même banc, ce banc des accusés. Accusées d’avoir dévoilé la vérité. Vérité que certains souhaitent cacher, à tout prix. Et pourtant, Mesdames, Messieurs, tout au fond de vous, vous savez qu’elles ont eu raison de le faire. Cette voix vous parle et vous la faites taire. Vous le sentez pourtant ce pourri qui nous ronge de l’intérieur, ce monde qui crève sous nos yeux, le vivant qui disparaît, les inégalités qui boursoufflent. Ces deux femmes ont pris des risques pour nous et ceux qui arriveront après. Vous les avez vues ces images de violences, de gens brûlés, de forêts disparues, de mers souillées. Pourquoi ? Pour une poignée d’humains qui se gavent pendant que les autres restent esclaves ?
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- Bonjour, Je suis Hélio, le fils d’Alice Liman.
- Et alors ? Je suis bien aisée de l’apprendre…
- Je suis de l’île de la Dominique, du peuple des Kalinagos…
- Mais bien sûr, répondit Clara suspicieuse, tu es Hélio des Kalinagos ? Et moi, je suis Pocahontas du Honduras ?
- Enchanté Pocahontas du Honduras … Tenta Hélio surpris du ton qu’elle employait.
- Et le petit, c’est Mimi-Siku ? rétorqua Clara avec une légère pointe d’agacement d’être prise pour une truffe en pleine bourrasque de vent. Elle se languissait de claquer la porte sur leurs nez tant ça caillait. Le mistral s’engouffrait. Mais bon, elle n’allait sûrement pas les laisser dehors, même mytho, ils avaient le droit d’être au chaud !
- Tu connais cet enfant ? Demanda Hélio avec étonnement.
- Ben non !
- Alors comment connais-tu son prénom ?
- Pardon ?
- Pourquoi l’as-tu appelé Issitoncu ?
- MIMI-SIKU ! Non mais, c’était un genre de blague, bon euh, laisse tomber va… Tu n’as jamais vu le film « un Indien dans la ville » ?
- Non…
- Ben alors tu as raté ta vie ! Il n’y a pas 36 000 films à regarder, il y a celui-là, Dirty dancing et la Femme du boulanger ! Ah et peut-être Légende d’Automne…
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