Jessica Park

Les années qu’elle a passée ballottée d’une famille d’accueil à l’autre, n’ont engendré que méfiance des autres chez Allison - l’héroïne de 180 secondes - orpheline et étudiante solitaire. Jusqu’à une rencontre fortuite, insolite et... très publique avec Esben, une star des réseaux sociaux.



180 secondes n’est pas une gentille romance prévisible. Comme les autres fictions de l’auteure, la tragédie rôde dans les pages d’une intrigue dévoilée par petites touches. Dès les premiers chapitres, J’ai été happée par l’intensité émotionnelle. Celle que dégage l’héroïne, murée dans son isolement. Comme celle de son aventure insolite avec Esben, dont elle est l’opposée en (presque) tous points.

180 seconds est un récit initiatique. C'est la découverte de ce qui caractérise la jeunesse pour l'héroïne. C'est aussi un récit d'espoir.



A travers Esben qui est un influenceur sur les réseaux sociaux, on découvre une facette de ceux-ci qu'on a tendance à occulter. En effet, la vie n'est pas rose derrière les paillettes projetées mais si on prend le temps de regarder vraiment les choses et de parler aux personnes, alors on réalise qu'il y a toujours du bon qui peut en ressortir. Prenez ce vieillard aigri qui aboie sur tout ce qui bouge. Vous comprendrez qu'il est ainsi car il est plein de regrets qu'il pense irréparables.



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