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Citation de Pecosa


Des marchands de la Narbonnaise apportèrent cette année-là d'inquiétantes nouvelles: les Normands s'étaient emparés de Nantes. Quelques mois plus tard, ils avaient débarqué sur la côte asturienne et en Galice, où on les repoussa. C'étaient, racontait-on, d'indomptables et cruels guerriers qui avaient le goût du sang et parlaient une langue barbare semblable aux cris du corbeau. Ils avaient rasé Nantes, Bordeaux, Toulouse, avec une brutalité inouïe, violant les femmes, brûlant tout sur leur passage, comme si la destruction était leur seul but. Les Arabes qualifiaient ces "hommes du Nord" de madjus, c'est-à-dire "mages" ou "adorateurs du feu". Excellents marins, ils naviguaient à bord de larges navires appelés drakkars, dont les proues s'ornaient d'immenses têtes de dragon taillées dans le bois. On les avait vus s'éloigner des côtes galiciennes, mais nul ne pouvait affirmer qu'ils étaient repartis vers le nord.
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