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Citation de Osmanthe


Je regagnai la ruelle où j'habitais. Assises devant leur porte, les femmes s'affairaient dans le calme, qui à éplucher les légumes, qui à coudre, tout en commentant les derniers potins : la querelle qui avait tourné en pugilat entre Gao Feng et Sanwa ; les jours heureux et la vie douce que coulait la famille Unetelle. Pourtant le couple n'avait que deux filles, pas fichu d'enfanter un mâle, malgré toute sa richesse. On ne pouvait pas tout avoir, la perfection n'existait pas. Et la ribambelle de gamins de la famille Machin-Truc ? Tiens, et la femme de Wei Xiaoxiao, ce n'était pas sa faute, corrigea une autre, mais celle de son mari. On dit que quand un homme, un vrai, va uriner, il a besoin de ses deux mains pour tenir son engin. Eh bien, à lui, le brave garçon, deux doigts suffisaient largement vu qu'il avait une quéquette grosse comme une cigarette ! Sa femme n'avait qu'à recourir à un géniteur, c'était pas compliqué ! Les cancanières laissèrent tomber leurs ouvrages et se mirent à passer en revue ceux qui pourraient faire l'affaire. Celui-là, oui, d'accord ; celui-ci, surtout pas ; éventuellement celui-là, non, en fait, ce n'était pas le parti idéal. L'énumération achevée, elles éclatèrent de rire.
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