Voilà ce qu’était la vie : un cadeau qu’on vous reprenait lentement. Un cadeau qu’il fallait restituer. Vous démarriez avec quelque chose entre les mains et vous finissiez sans rien. On vous enlevait les meilleures choses à la fin, quand vous en aviez le plus besoin. Et quand vous étiez au bout du rouleau, quand il ne vous restait plus de raison de vivre, vous mouriez.