A la mort de mon père, j'éprouvais peu de vrai chagrin. J'avais beau rechercher la tristesse, je ne découvrais en moi qu'un cœur pétrifié comme un noyau au centre d'un fruit. J'essayais de me répéter que jamais plus je ne reverrais son visage. Je l'avais déjà presque oublié de toute façon.