Il y avait une telle concentration dans ces ruelles que chacun y laissait quelque infortune si ce n’était quelques coups. Un pauvre volait un autre pauvre, un adolescent prenait la rossée destinée à son frère, une fille trouvait à se vendre à plus disgracié qu’elle et, à l’intérieur des masures, attablés devant une mauvaise bière, les ivrognes tentaient d’imposer une loi que les femmes acceptaient pour ne pas que périssent de faim les enfants qui s’accrochaient à leur pagne.