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Citation de Pantasiya


On aligna quelques canettes sur un tronc pourri et on les descendit au revolver tout en discutant, sous un ciel sans nuage et d'un bleu lumineux. (...) Tout en parlant, il me tendit le revolver et je commençai à le recharger. J'avais déjà placé quatre balles dans le barillet lorsqu'un écureuil déchaîné sortit soudain des bois en bondissant comme s'il était monté sur un bâton sauteur. Si vous n'avez jamais vu un écureuil en colère, vous n'avez pas vu grand-chose, et vous n'avez rien entendu non plus - car le vacarme qu'il fait, ça ne s'oublie pas. C'est suffisamment aigu et strident pour vous retourner le slip dans la raie du cul. (...) J'ouvris le feu sur le salopard. Trois coups très rapides, mais à la façon dont il bougeait - toutes ces tactiques de champ de bataille, ces zigzags et le reste -, je réussis seulement à dégommer quelques mottes de terre du pâturage. (...) cette petite saleté montra clairement que c'était moi, sa cible, et ce, depuis le début. Il mordit mon avant-bras droit et il ne me lâcha plus, et laissez-moi vous dire que les écureuils ont de foutues dents! Ça n'a peut-être rien à voir avec les crocs d'un lion ou d'un tigre, mais quand il vous les plantent dans le lard, la différence semble minime. (...) Léonard dut le finir à coups de bâton et de talon. Tandis qu'il m'emmenait chez le docteur, et que mon sang dégoulinait dans la Rambler, il demanda:
-Je m'interroge, Hap. Tu connaissais personnellement cet écureuil?
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