J'ai voulu retrouver, en français, la tonalité à la fois souveraine et bouleversante du texte original.
Un ton de gravité, où les regrets et le recours à l'énergie consolatrice alternent avec la méditation et la désillusion. Un ton pareil à celui du violoncelle, quand l'archet fait résonner lentement ses notes basses, comme un requiem où la douleur est surmontée.
Extrait de l'avant-propos de Jean Tardieu également traducteur.