j'étais sûr à l'époque, que le langage correspondait au monde, que les vérités essentielles étaient véhiculées par le choix d'un mot : si un mot existait, alors il avait une raison d'exister. Si vagues et frustrantes que puissent être les définitions, le simple fait que toutes les langues disposent d'un mot pour dire "âme" signifiait qu'il existait forcément quelque chose qui correspondait à ce mot.