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Citation de mimo26


Elle prit le roman de Leigh Trane et alla s’installer sur la terrasse, sous un parasol. Il était plus de 11 heures, la mi-journée en Floride, et le soleil tapait fort. Tout ce qui n’était pas à l’ombre était brûlant. Le récit de Leigh parlait d’une jeune femme célibataire qui se réveillait un jour enceinte sans savoir qui était le père. Elle avait beaucoup bu l’année précédente, fréquenté des tas d’hommes, et sa mémoire lui jouait des tours. Avec un calendrier, elle remonta le passé et trouva finalement trois prétendants possibles à la paternité. Elle enquêta sur chacun d’eux, avec le projet, un jour, quand l’enfant serait né, d’attaquer le vrai père en justice et de demander une pension.
C’était une bonne intrigue, mais l’écriture était si contournée, si pompeuse, qu’on avait du mal à entrer dans l’histoire. Les scènes étaient confuses, on ne savait jamais vraiment ce qui se passait.
Leigh Trane, à l’évidence, avait une plume dans une main et un dictionnaire dans l’autre, car le texte était émaillé de mots compliqués, pour la plupart inconnus de Mercer. Pour rendre le tout encore plus indigeste, les dialogues n’étaient pas identifiés, aucun guillemet ! Souvent, on ne savait pas qui parlait.
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