PHYLIDÉE : Supposons que je sois une vierge (je rougis à cette supposition), et que sous l'habit d'un garçon se trouve en fait une jeune fille : si je devais montrer mes sentiments par des soupirs, manifester mon tendre amour par des larmes salées, et prouver que ma loyauté est sans reproche et mon chagrin intolérable, ce doux visage-là ne prendrait-il pas pitié du cœur sincère que voici ?
GALATÉE : Admettons que je sois ce que vous voudriez que je suppose que vous êtes, et que par des supplications, prières, serments, subornation et tout ce que l'amour peut inventer, je désire votre faveur, ne céderiez-vous pas ?
Acte III, scène II