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Citation de Woland


Woland
04 septembre 2009
[...] ... - "Bill Evans est l'unique personne que nous ayons croisée la première fois que nous sommes venus du côté du lac," dit Ruttledge.

- Je me souviens de la tempête," dit Kate [son épouse]. Nous étions dans la voiture du Shah [oncle de Ruttledge] et nous suivions la petite Ford rouge toute cabossée de Jimmie Joe McKiernan. Les vagues passaient par dessus la digue du lac, inondaient le pare-brise, obstruaient les vitres. On entendait seulement la violence. La route était éclaboussée d'écume et le Shah se tordait de rire derrière le volant tandis que la voiture roulait d'ornière en ornière. "Si vous avez décidé de vous couper du reste du monde, cette voie royale vaut bien toutes les douves." Quand il rit de cette façon, on n'entend pratiquement pas un son. Il se secoue simplement sur place, comme une grosse masse gélatineuse. Il se croyait dans une folle chasse au trésor.

- Nous avions passé la journée entière à voir des endroits. Des maisons vides, des maisons tombant en ruines, une maison sur la montagne, au plancher recouvert de pièges à rats, des pavillons neufs pleins d'enfants. Des rêves en lambeaux, avec un panneau "A VENDRE" devant le portail.

- Et les gamins par terre qui nous regardaient. Où allaient-ils partir, tous ?

- En Angleterre. A la ville. ... [...]
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