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Citations de John McGahern (32)


Les mensonges ont des jambes, pas la vérité......
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Les joies et les peines des années de formation semblent n'avoir d'autre fin que de mener à la prêtrise — unique voie de promotion sociale et, surtout, accomplissement d'une promesse faite à la mère. Mais ce cheminement rigoureusement balisé reste exposé aux dérives et aux ruptures ; la lecture ouvrira des voies insoupçonnées, révèlera des horizons de liberté : « pourquoi n'adopter qu'une seule vie — être prêtre, soldat, professeur, docteur, aviateur —, alors qu'un écrivain est capable de créer avec beaucoup de force tous ces personnages ? » (p. 263).
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Les gens agissent bizarrement dés qu'il est question d'argent. C'est une chose qui va plus loin que le bon sens ou la raison.
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-Cette fois, il va peut-être tomber sur une partenaire à sa dimension dit Ruttledge. On ne sait jamais. Il doit bien y avoir aussi des êtres ignobles du côté féminin.
p.200
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John McGahern
J'ai dit que l'écriture était une souffrance, mais c'est aussi la forme la plus intense de la vie. N'importe quelle vie serait petite sans la littérature.
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Il n’a pas grand usage d’argent. C’est seulement le fait d’en posséder qui lui procure du plaisir.
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Tout bien pesé, le seul tort de Frank Nolan avait été de se montrer trop honnête et trop franc. Chaque qualité étant en soi suffisamment dangereuse, l'addition des deux était la recette parfaite du désastre.
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La sensation, semblable à une rivière souterraine, qu'un jour viendrait où le souvenir de ces journées serait celui de temps heureux.
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«  Au bout de tant d’années , il venait de perdre son meilleur ami, mais en un sens il avait toujours méprisé l’amitié ; la famille , voilà ce qui importait , et plus particulièrement cette version agrandie de lui- même qu’était « sa » famille ; et pendant qu’il restait là assis dans cette même fureur calculatrice , il vit un par un chaque membre de cette famille s’échapper graduellement hors de son atteinte . Oui , ils finiraient tous par s’en aller » …
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«  Elle semblait prête à endurer pour ainsi dire n’importe quoi pour l’apaiser , pour endormir son irritation , pour endiguer toute son exaspération en l’accueillant au fond d’elle - même.
Généralement cela ne faisait que redoubler sa fureur.
Il paraissait maintenant bien décidé à accentuer sa pression pour voir jusqu’où il pourrait aller, et de son côté elle était disposée à céder dans tous les domaines pour le calmer . »
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Dans cette région, une voiture avait bien plus de valeur que des fleurs, qu'un verger ou qu'un jardin de plantes aromatiques: c'était le symbole du luxe à l'état pur. (P. de La Renaissance, 1990, p. 42)
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"Chacun doit comprendre qu'un homme qui hait une personne la détestera d'autant plus si celle-ci l'ennuie par des manifestations d'amour ; ou que du moins, dans ce cas, le dégoût viendra stimuler et renforcer la haine". Je recopiai [cette phrase] sur un bout de papier que je gardais dans ma poche en guise de talisman, comme si des sentiments confus et cachés, une fois exprimés globalement par un autre, devenaient autorisés et maîtrisables.
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Pour sa part, il n'avait jamais réussi à avoir des rapports normaux avec le monde extérieur. En fait il n'avait eu de rapports qu'avec lui-même, et avec cette extension de lui-même qu'était sa famille: un amalgame de personnes réunies par le mariage ou par le hasard. Il n'avait jamais été capable de sortir de la coquille de son moi. (P. de La Renaissance, 1990, p.20-21)
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A l'intérieur de la maison, le monde extérieur était banni. Il n'y avait que Moran, leur père bien-aimé; encloses dans son ombre et dans les murs de la maison, elles avaient l'impression qu'elles ne mourraient jamais. (Presses de la Renaissance, 1990, p. 119)
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Puis dans un de ces brusques éclairs dont il était parfois capable, il exprima sa reconnaissance pour la bienveillance et l'affection indéfectible de ses filles, affection qu'en général il semblait naturellement bien peu doué pour leur rendre. (P. de La Renaissance, 1990, p. 14)
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...Mme Waldron lisait. Même aux périodes les plus occupées de sa vie, quand elle était jeune et qu'elle vivait en ville, elle s'était toujours efforcée de se réserver au moins une heure pour la lecture: quand elle n'y parvenait pas, elle avait l'impression que la journée avait manqué de concentration, qu' elle avait d'une certaine manière été gâchée, que c'était une journée perdue. (...)

Sans lecture, elle aurait eu l'impression que toute son existence, aujourd'hui, serait spirituellement vide. Au long de leur vie de couple, son mari et elle n'avaient jamais cessé de se parler des bonnes découvertes qu'il avaient faites, et , et qui avaient éclairé et agrandi leur vie, qui leur avaient apporté de la considération et du plaisir. (- Les créatures de la terre- /p.16-17)
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Rose avait un tact tellement souverain qu'elle ressemblait à certaines personnes qui sont si profondément cultivées qu'elles peuvent jongler avec toutes les idées sans jamais citer aucun livre.
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- Répète ce que tu viens de dire, parce que je le sais
- Je n'ai rien dit
- Je t'ordonne de le répéter
- Je ne vois pas ce que j'ai pu dire !
- Foutre, F-O-U-T-R-E, voilà ce que tu as dit , pas vrai ? Ce juron impie et grossier ! Et tu croyais t'en tirer comme ça, en jouant les innocent ?
- Je ne l'ai pas fait exprès, c'est sorti tout seul.
- La saleté que tu as dans le crâne et qui est sortie toute seule, oui, voilà la vérité ! Mais je vais te donner une leçon, pour une fois.On aurait pu penser qu'il restait dans cette maison un peu de respect pour ta pauvre mère défunte. Et Monsieur, faisait comme si de rien n'était, en se donnant des airs de sainte-nitouche. je vais t'apprendre, tu verras !
Il détacha de son clou, sur le côté de l'armoire la lourde ceinture de cuir dont il se servait pour aiguiser son rasoir.
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Bien que Moran eût combattu pour l'indépendance pratiquement dès son adolescence, il avait toujours tenu à préciser que les révolutionnaires n'avaient jamais rien eu contre les protestants en tant que tels. A présent il se sentait beaucoup plus proche de cette classe déchirée que de ses voisins catholiques. Le vent avait beau souffler favorablement pour lui, il s'arrangerait toujours pour se trouver dans l'opposition permanente. (p. 202)
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Moran n'était ni riche ni pauvre, mais sa haine et sa crainte de la pauvreté étaient aussi farouches que sa terreur de la maladie, ce qui signifiait qu'il ne serait jamais pauvre, mais que lui-même et ceux qui l'entouraient étaient condamnés à vivre comme des indigents. ( Presses de la Renaissance, 1990, p. 18)
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