John Sinclair

Notre programme - rock'n'roll, dope, amour libre - implique une liberté totale et universelle. Et nous sommes totalement impliqués dans sa diffusion. Nous respirons la révolution. Nous sommes des maniaques absolus guidés par le LSD dans les méandres de l'univers. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les gens se libèrent de leur tête et pensent enfin à leur corps. La musique rock est le fer de lance de notre assaut, parce qu'elle file droit au but et célèbre le plaisir. Nos groupes de guerilla rock & roll organiques, bourrés d'énergie, infiltrent la culture populaire et contaminent des millions d'esprits. Grâce à notre musique et à notre don pour l'organisation, nous dépouillons le naïf monde réactionnaire de son argent, nous lui dérobons les moyens de faire circuler notre programme et nous transformons ses enfants en révolutionnaires. En pénétrant les médias conventionnels, nous avons mis les petits Blancs devant le fait accompli : ils ne pourront plus rien faire sans que leurs enfants ne soient au courant. Nul besoin d'éradiquer tous les réactionnaires, il suffit de les priver de relève et de laisser cette engeance s'atrophier, agoniser sous les acclamations triomphantes de sa descendance.

[Extrait du Communiqué du White Panther Party du 1er Novembre 1968 - John Sinclair, Ministre de l'Information.]

The ordinary acceptation of the name is that Edwin, a Northumbrian prince, in the seventh century conquered the Picts who had possession of the rock as a "Castrum Puellarum", or castle for the safe keeping of the daughters of the Pictish kings and nobles ; and the name of Edwin's burgh attached itself to the townlet on the ridge below, and hence both town and castle became known as Edinburgh.