Le temps passa et les agresseurs se mélangèrent aux agressés. Ils partagèrent leur sang. La violence devint leur langue commune. Une fin. Leurs museaux de bêtes s’invectivaient sous le demi-ciel, dans le ventre des fosses. Le mur et ce qu’il délimitait demeuraient indifférents face à leur lot, et ceci constituait la violence la plus grande. Ils s’enivraient de l’odeur des femmes, y rêvaient lorsque leurs corps s’effondraient sous la fatigue, des peintures rupestres hachurant la texture de leur songe.