AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de GabySensei


Je croyais que tu n'allais jamais me répondre, chuchote-t-elle en l'attrapant par la manche pour l'emmener dans un coin où personne ne les voit. Elle porte une robe bleue, d'un bleu céleste, l'un des dieux a arraché un morceau d'azur pour l'envelopper, le ciel se blottit tout contre le haut de son corps et s'évase vers le bas. Elle l'attire dans le coin et s'approche si près qu'il sent sa poitrine se presser contre lui, peut-être est-ce un hasard, peut-être pas, mais ses seins sont durs, et assez gros, enfin il n'est pas sûr, il n'en sait que peu sur les seins, mais il lui plairait rudement de les sentir à nouveau contre lui. Ses cheveux sont relevés en chignon, il regarde ce cou si doux, ces épaules nues, on doit éprouver un certain bonheur à posséder de telles épaules. Nous n'avons pas beaucoup de temps, lui dit-elle à voix basse, une fois qu'elle l'a acculé dans le renfoncement d'où il ne peut s'échapper, d'ailleurs, il ne veut aller nulle part [...] Que peut-il dire pour la calmer, quels mots faut-il pour apaiser cette femme, cette jeune fille dont les yeux ont été taillés dans les montagnes? Qu'est-ce que tu as à regarder mes épaules comme cela? Ses yeux d'un gris rocheux transpercent le gamin, pourtant ils n'ont pas l'air bien méchants en ce moment, et elle ne ferme pas les lèvres, elle a les lèvres rouges, charnues et elles brillent, tout humides, et ces yeux sont venus des montagnes.
(P118/119)
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}