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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
sa mère se tenait debout, les yeux perdus dans un vague lointain, les bras le long du corps, comme morts, quel enfer que d'avoir des bras et personne à étreindre.
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Note moyenne 5 (sur 1385 notes)
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
sa mère se tenait debout, les yeux perdus dans un vague lointain, les bras le long du corps, comme morts, quel enfer que d'avoir des bras et personne à étreindre.
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
Celui qui meurt se transforme immédiatement en passé. Peu importe combien il était important, combien il était bon, combien sa volonté de vivre était forte et combien l'existence était impensable sans lui : touché ! dit la mort, alors, la vie s'évanouit en une fraction de seconde et la personne se transforme en passé. Tout ce qui lui était attaché devient un souvenir que vous luttez pour conserver et c'est une trahison que d'oublier. Oublier la manière dont elle buvait son café. La manière dont elle riait. Cette façon qu'elle avait de lever les yeux. Et pourtant, pourtant, vous oubliez. C'est la vie qui l'exige. Vous oubliez lentement, mais sûrement, et la douleur peut être telle qu'elle vous transperce le coeur.
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
Il est peu de choses aussi belles que la mer par une magnifique journée ou par une nuit limpide, quand elle rêve et que le clair de lune est la somme de ses rêves.
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
Il est facile de se bercer d'illusions lorsqu'on est seul, on peut presque se fabriquer une personnalité, se montrer plein de sagesse, de mesure, avoir réponse à tout, mais il en va autrement parmi les gens, la chose nécessite un effort, là, tu n'es plus aussi mesuré, absolument pas aussi sage, parfois, tu n'es même qu'un fichu crétin qui débite toutes sortes d'âneries.
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
L'enfer, c'est d'être mort et de prendre conscience que vous n'avez pas accordé assez d'attention à la vie à l'époque où vous en aviez la possiblité.
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Entre ciel et terre de Jón Kalman Stefánsson
Il est sain pour un être humain de se tenir, seul, au creux de la nuit, il s'unit alors au silence et ressent comme une connivence pourtant susceptible de se changer instantanément en une douloureuse solitude.
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Jón Kalman Stefánsson
Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires. in "Entre ciel et terre" |
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D'ailleurs, les poissons n'ont pas de pieds de Jón Kalman Stefánsson
... celui qui ne ressent aucune souffrance et n'est pas bouleversé face à la vie a le cœur froid et n'a jamais vécu — voilà pourquoi vous devez être reconnaissant de verser ces larmes.
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Jón Kalman Stefánsson
La lecture élargit l'horizon de la vie, la vie devient plus grande, elle devient autre chose c'est comme si on possédait une chose que personne ne pourra jamais nous enlever jamais et ça vous rend plus heureux.
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Ásta de Jón Kalman Stefánsson
Les lecteurs assidus, surtout quand ce sont des lectrices, sont plus ouverts que d'autres aux souffrances de la vie. La poésie et la littérature les rendent plus sensibles. La lecture ouvre tant d'espaces à l'intérieur des gens.
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Kurt ............................. est policier à Ystad, en Suède.