Néanmoins, je chérissais ces lettres parce qu'elles me venaient "d'elle", et que tout ce qui pouvait intéresser Beatrix - même si ça concernait des sujets aussi indiciblement ennuyeux - se teintait de magie et de passion. En fait, j’étais simplement ravie qu'elle accepte d'avoir le moindre contact avec moi : elle aurait pu se contenter de recopier l'annuaire que j'aurais dévoré ses lettres avec la même impatience haletante....