Mais il y existe par ailleurs des populations humaines entières qui, atteignant à peine le niveau de subsistance, ou se trouvant même en dessous, ne sauraient être intégrées aux nouvelles exigences des marchés, et qui apparaissent de ce fait comme insignifiantes ou superflues. La mort, sous différentes formes, est l’un des sous-produits du néolibéralisme : lorsque les gens n’ont plus rien que l’on puisse leur prendre, que ce soit des ressources ou de la force de travail, ils deviennent tout simplement superflus. La progression actuelle de l’esclavage sexuel ainsi que l’accroissement du trafic d’organes et de parties du corps humain suggèrent que la limite externe de la superfluité peut encore être repoussée avec profit pour le développement de nouveaux secteurs de marché.