Désormais à un âge où les mauviettes « essayaient encore de comprendre les choses de l’existence » en retardant obstinément leur passage à une vie d’adulte, Grace était ravie de la sienne et s’en délectait.
Aucun des clichés relatifs à la maturité ne la dérangeait – sa position dans l’existence, les luxes qu’elle s’autorisait, ses rythmes et ses routines. Jusqu’à son apparence physique, sans qu’elle se traduise pour autant en aveuglement égocentrique.
Des hommes lui avaient dit qu’elle était belle mais elle mettait ça sur le compte de leurs chromosomes Y myopes en phase postorgasme. Au mieux, elle était séduisante, occupant un corps où le plat l’emportait sur la courbe.