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Critiques de Jorge Carrera-Andrade (4)
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Registre du monde



J'ai obtenu ce livre dans un lot, lors d'une brocante parisienne. On m'a affirmé que cette collection poétique, maintenant disparue, était mythique. C'est sans doute un peu exagéré mais, en effet , les éditions " Orphée La Différence" ont eu leur heure de gloire. Elles ont surtout permis de faire découvrir aux lecteurs des poètes du monde entier. En cela, je les remercie car ma découverte du poète équatorien Jorge Carrera Andrade a été une révélation!



Même si je connais très peu l'espagnol, j'aime les recueils bilingues. On est au plus près des mots choisis par l'auteur. Et quels mots! Un déferlement, un élan, que ce soit pour rendre hommage au pays de l'enfance ou pour évoquer le monde, les pays où l'auteur a séjournés en tant qu'ambassadeur. Il est né à Quito en 1903 et il y est mort aussi, en 1978. La préface autobiographique est très instructive et superbement rédigée.



Ses poèmes, souvent longs, déroulent avec limpidité et passion un amour de la nature, des arbres et des oiseaux en particulier:



" Ailes, feuilles et nuages

se lancent des signaux

et vibrent dans le vent

qui berce leur délice"



Il n'est jamais aussi tendre et inspiré que quand il évoque son pays natal:



" Enfance, ta géographie, c'est le plateau

des Andes, tout entier à ma fenêtre "...



Il a aimé aussi parcourir le monde, il écrit dans la préface:" J'écoute l'hymne de la famille universelle au sein de cette unité planétaire". Mais l'exil est aussi une souffrance:



" Le pays de l'exil ne possède pas d'arbres.

Il est solitude immense de sable.

Etendue vide où pousse

La ronce-feu des sacrifices."



Je sais que je reviendrai souvent goûter les vers de ce recueil, ils me touchent , me font du bien... Allez aussi à la rencontre de ce poète, il le mérite vraiment...



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Antologia poetica

Cette très complète anthologie consacre l'immense oeuvre poétique de l'auteur équatorien Jorge Carrera-Andrade, poète majeur du paysage littéraire latino-américain. Diplomate et grand voyageur, sa poésie cristalline et lyrique oscille entre sa terre natale et le vaste monde, le quotidien et l'immensité historique, empreinte de cosmopolitisme et d'avant-gardisme, renouvelant dès les années 30 la poésie d'Amérique Latine.

Dans une écriture intense et profonde, Jorge Carrera-Andrade multiplie les métaphores, leur conférant une force remarquable, interpelant la mémoire individuelle, en quête d'une identité personnelle et collective.

Mémoire du passé, miroir du présent, le sujet lyrique de sa poésie, perdu et solitaire dans un monde de modernité dépourvu de langage, se cherche et se retrouve par l'écriture poétique, créant un espace d'humanisation propre à accueillir l'être et sa conscience.
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Registre du monde

Ce recueil de Jorge Carrera Andrade est imprégné d'un cosmopolitisme et d'un avant-gardisme évidents. La puissance de ses métaphores et de sa langue poétique chante une musique du monde qui prend racine dans sa terre natale, celle du commencement et celle où se sème l'avenir : la superbe poésie d'un universaliste et humaniste convaincu.
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Registre du monde

Ce recueil de Jorge Carrera Andrade est imprégné d'un cosmopolitisme et d'un avant-gardisme évidents. La puissance de ses métaphores et de sa langue poétique chante une musique du monde qui prend racine dans sa terre natale, celle du commencement et celle où se sème l'avenir : la superbe poésie d'un universaliste et humaniste convaincu.
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La maison avait deux entrées. À l’encoignure, une sorte de café borgne s’ouvrait, le soir, aux gens du peuple et aux matelots. Deux des personnes chargées du commerce spécial du lieu étaient particulièrement destinées aux besoins de cette partie de la clientèle. Elles servaient, avec l’aide du garçon, nommé Frédéric, un petit blond imberbe et fort comme un bœuf, les chopines de vin et les canettes sur les tables de marbre branlantes, et, les bras jetés au cou des buveurs, assises en travers de leurs jambes, elles poussaient à la consommation. Indice : Maison

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