"Introduction à partir d'une vieille nouvelle de Stefan Zweig"
On pourrait presque tourner les pages de cette ville, habitant par habitant. Et quand la guerre sera finie, un soir viendra, une année proche ou lointaine où des livres pourront être écrits de nouveau, où nous serons tous convoqués, un par un, pour réciter ce que nous savons et nous imprimerons ces livres jusqu'à la prochaîne ère sombre où tout sera à recommencer. Mais voilà ce que l'homme a de merveilleux. Il n'est jamais découragé, dégoûté au point de tout abandonner, car il connaît très bien l'importance et la grandeur de la tâche. - [Ray Bradbury, Fahrenheit 451, p. 17]