Dans Les Bijoux, Montand est immobile, il chante ou récite a cappella. Il n'a d'autre arme que sa voix. Sa présence. Une voix dont la musicalité, les diaprures, font qu'elle devient langage, même pour les étrangers, et cela malgré les difficultés de la langue. Une présence physique, dramatique, tellement dense, qu'elle rend accessible le non-dit, le mal-entendu. Voix et présence qui deviennent langage universel tout simplement.
Folio 1983 page 157/158