José Luandino Vieira

Ils étaient quatre garçons à prêter serment à Makokaloji, la caverne aux sorciers : Frérot, l'Ainé, deux frères nés au Portugal, Tit'père, leur demi-frère mulâtre, et Kibiaka qui est noir. Quatre garçons de Makulusu, un quartier pauvre de Luanda, et qui parlent aussi bien le portugais que le quimbundo, une langue africaine. Dans les années soixante, en Angola, l'heure est aux choix héroïques et au déchirement. Au début de ce récit, l'Ainé, qui en est aussi le narrateur, se rend à l'enterrement de Frérot, sous-lieutenant de l'armée portugaise, tombé dans une embuscade. L'Ainé attend Tit'père, mais celui-ci, qui a choisi de lutter pour l'indépendance, ne viendra pas. Il sera arrêter. Il manque aussi Kibiaka. le narrateur déambule dans les rues de la Vieille Luanda et se souvient de tout, comme en un rêve, par bribes intenses. José Luandino vieira a écrit ce récit alors qu'il était emprisonné au bagne de Tarrafal sur une île du Cap-Vert. Un récit parfois déconcertant, utilisant volontiers des mots et des expressions africains, jouant sur les répétitions et les ruptures, les ellipses et les sauts dans le temps, au point d'en devenir hypnotique, un récit où se mêlent avec beaucoup d'intensité l'amour et la mort et qui narre, avec des choix parfois opposés, un combat pour la dignité.

Ce livre m'a fait penser à un film en Afrique que j'ai regardée avec mes parents. La femme était aussi enceinte. L'auteur du film que j'ai regardée avait un prénom et un nom de famille un peut Italien ou Espagnole comme l'auteur du livre « L'histoire de la poule et de l’œuf ».

Ce livre est bien,moi j'ai bien aimée comme c'était présenter et écrit. Mais je n'ai pas trop aimée qu'il y ai une prostituée, sinon je le conseil car c'est un très beau livre. Il nous emportent dès les première lignes. Aussi si on le lis doucement c'est mieux et on comprend mieux l'histoire qu'il raconte. Je le conseil au autres élèves et personnes qui font le défit Babelio ou pas .





Ambre

J’aime qu’on me raconte des histoires. J’aime quand celles-ci ont en même temps quelque chose de la littérature orale et un ton poétique. Quand elles dessinent des images au milieu des mots que je lis. Je ne pouvais donc qu’aimer ce récit véridique de José Luandino Vieira, auteur né à Lisbonne en 1935, mais ayant vécu presque toute sa vie en Angola puisque ses parents s’y sont installés alors qu’il n’avait que trois ans. Militant et engagé politiquement en faveur de l’indépendance de son pays d’adoption, il a passé nombre d’années en prison puis a été le secrétaire général de l’Union des écrivains angolais, dont il est un des membres fondateurs, pendant 17 ans, alors qu’il publiait romans, nouvelles et contes. Une carrière littéraire couronnée en 1996 par le Prix Camões qu’il a décliné pour des raisons personnelles.



Histoire de l’œuf et de la poule (Extrait de Luuanda, publié en 1963) raconte une querelle, celle qui oppose deux voisines, afin de déterminer à qui appartient l’œuf que la poule de l’une a pondu dans la cour de l’autre. Une bagarre à laquelle tout le monde se mêlera et où chacun des intervenants invités à émettre un avis y ira d’un jugement différent.



Un joli conte plein d’humour qui nous révèle avec finesse les travers des êtres humains.
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