Afin que l'on se fasse une idée de la situation, il suffira de dire que pendant des années, avec une régularité saisonnière absolue, ma mère apportait au mont-de-piété les couvertures à la fin de l'hiver et ne les reprenait, après avoir économisé centime après centime pour pouvoir payer les intérêts ainsi que la mainlevée finale, que lorsque les premiers froids commençaient à se faire sentir.