Effectivement, pour en revenir aux raisons inquiétantes de l'économiste, les calculs n'étaient pas difficiles à faire, voyons un peu, si une fraction de la population active cotise à la sécurité sociale, si une autre fraction de la population non active est à la retraite, soit pour une raison d'âge, soit d'invalidité, et par conséquent reçoit de l'autre sa pension de retraite, et la population active étant en diminution constante par rapport à la fraction inactive qui, elle, est en croissance continuelle absolue, on ne comprend pas que quelqu'un n'ait pas compris aussitôt que la disparition de la mort, qui semblait un summum, un apogée, le bonheur suprême, n'était finalement pas une bonne chose.