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Citation de VALENTYNE


Elle veut me plaire et, pour me plaire, elle doit commencer par toi. Il apporte aussi une calèche que j’ai acheté pour toi. -Mon Dieu, Cleto Bonfim, tu m’offres une voiture pour me promener ? – Oui, Saraminda, elle a été débarquée au port de Firmino où elle attend d’être transportée ici. Et ici, il n’y a pas de chemins pour elle, il faut en ouvrir. – C’est comment une calèche, Bonfim ? – C’est un petit véhicule à deux roues avec une capote en toile, des banquettes en cuir, tiré par deux chevaux…- Je vais avoir une voiture tirée par deux chevaux ? – Oui, Saraminda avec des portières bordées d’or et des roues dorées. Et comment va-t-elle passer sur ces chemins ? – Je vais faire ouvrir une route pour toi toute seule, une route sur laquelle personne n’aura le droit d’aller, et qui ira de notre maison à mon hangar. Tu pourras aller et venir avec ton ombrelle et vêtue de la robe de Paris.
– C’est un mensonge, Cleto, ce n’est pas une calèche qui est arrivée. C’est un cabriolet, un modèle hors d’usage qu’ils t’ont envoyé pour te tromper. Ils savaient qu’ici, dans le Laurent, il n’y avait pas de chemins pour une voiture à chevaux. Moi, c’est un landau que j’ai envoyé chercher à Cayenne et tout le monde aujourd’hui entend encore son trot dans les rues. Il était tiré par une paire de chevaux blancs et les gens de Cayenne allaient sur le pas de leur porte pour le regarder passer. Ils applaudissaient et disaient : Vive Clément et le progrès de Cayenne.
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