Ce qu’il y a de bien avec le secondaire, c’est qu’il a une fin. On ne peut pas mieux dire. Un matin, on se lève et c’est fini. Viennent ensuite les choix de vie et la possibilité de respirer, enfin. Mais on reste meurtrie, renfermée, dans sa tête, repliée sur soi comme un origami informe, et on essaie tant bien que mal de faire confiance aux autres, on va vers autrui, on brise des murs, on pleure un peu, on passe à l’action, on boite, on ne marche pas droit, mais on marche, et on vit.