Si le dur labeur n'était pas si proche de moi
et si la chanson quotidienne du prolétaire n'était pas mienne,
je vous parlerais de choses étranges
de pays lointains et d'aventures singulières.
Mes mots auraient alors la senteur
de lieux, de parages et de ports étrangers,
qui monte des cales opulentes des grands vapeurs