Chirac perdait patience – le Premier ministre, écrira l'officier général de gendarmerie Alain Picard en 2008, était « persuadé qu'une libération simultanée des otages du Liban et de Nouvelle-Calédonie lui permettrait de prendre un avantage décisif sur François Mitterrand ». Il décida de renforts : le 11e régiment parachutiste de choc – connu pour sa maîtrise de la « pacification » en Indochine puis en Algérie et commandé un temps par un certain Aussaresses, l'auteur de sinistres Mémoires – ainsi que le commando Hubert.