La prison gonfle son torse. Ses tempes bourdonnent. Tahia El Djazaïr! Tahia El Djazaïr! Les matons semblent soudainement pris, sinon de panique, de vertige : les prisonniers, pourtant enfermés, leur échappent - leurs espoirs emportent le fer des portes. Il n'est aucun coeur que l'Etat contraigne. Les rêves rongent sa raison à l'acide.