Erich avait trouvé sa voix : sans affectation, ferme, soutenue par la tranquille assurance du survivant. Ce serait une très bonne voix de radio, très personnelle et sans artifices. Les baraquements. La boue radioactive. Les malades qu'on remet au travail. Le désespoir né de la certitude qu'on ne trouvera jamais la liberté, qu'on travaillera jusqu'à la mort.