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Citation de gill


Le bureau du commandant Féroud. Une vaste salle de palais arabe : moucharabieh en grillage de dattier, faïences murales, boiseries précieuses, bancs sculptés. Tables, classeurs, cartes d'état-major ; un ventilateur, un filtre colonial ; de belles armes damasquinées pendues au mur. Deux sorties.
Une porte principale, au fond et à gauche, s'ouvrant face au public, et par laquelle on aperçoit, en découverte, la galerie à arcades d'une cour intérieure.
Une porte basse, à droite, prise dans la boiserie. La table de travail du commandant est sur la partie droite de la scène.
Lumière de fin d'après-midi.
Au lever de rideau, la porte principale s'ouvre.
Entrent Hippolyte et le planton sénégalais Saïd. Le planton, tenue kaki, chechia et ceinture de flanelle rouge, ferme la porte et se place devant, en faction, l'arme au pied, la baïonnette au canon.
Hippolyte, le képi de légionnaire posé de travers, la barbe pas faite, les vêtements fripés, les souliers pleins de boue, avance, les mains dans les poches, la démarche balancée, et s'arrête au milieu de la salle, en examinant le décor....
(lever de rideau de l'édition parue à la "Nrf" en 1953)
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