Le bonheur est une somme. Le malheur, des détails. Quand Zarkane repense aux années de quiétude, c'est comme une nappe blanche dont il ne peut se rappeler chaque broderie. De ses années d'enfer, nappe grise, il se rappelle chaque mauvais pli, chaque tache, chaque accroc. Il en est ainsi de nos mémoires, amnésiques des reliefs du très beau et poinçonnées avec précision de chaque insupportable.