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3.97/5 (sur 63 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Joseph Lubsky est l'auteur du thriller La cellule de Zarkane paru aux éditions Florent Massot le 9 mai 2007.

Présenté comme un ancien détenu ayant purgé 18 ans de prison pour un crime qu'il nie avoir commis, Joseph Lubsky était invité dans l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché le 12 mai 2007 pour faire la promotion de son roman. Au cours de l'interview, de nombreux téléspectateurs ont reconnu les traits, ainsi que la voix de Patrick Sébastien, coutumier de ce genre de supercheries.

Le lendemain, Patrick Sébastien a confirmé à Jean-Marc Morandini qu'il était effectivement l'auteur de La cellule de Zarkane et l'interprète du personnage de Joseph Lubsky.

Joseph Lubsky est donc en réalité un pseudonyme utilisé par Patrick Sébastien, imitateur, animateur et déjà auteur de plusieurs romans.

Une émission spéciale est consacrée à Joseph Lubsky et aux tourments de Patrick Sébastien quelques mois après le 28 mars 2008 sur France 2.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
« Zarkane le regarde, presque ému. « C’est donc ça, un brave homme, pense-t-il. Un pantin de chair et d’os qu’un penalty contente. Un du troupeau que les bergers affament, et à qui on donne des pelouses de stade en pâture pour qu’il ne bêle plus. Panem et circenses ! Que le peuple s’amuse ! Donnons-lui des gardiens de but pour qu’il n’en ait pas ! De but. En tout cas, nul autre que de tenter de vivre ailleurs qu’en « Aphonie ». La patrie des muets, des consentants, des rampants. »
L’enfermement a multiplié en Zarkane son dégoût des marionnettistes. De ceux qui tendent des ficelles aux corps et aux âmes des pauvres gens. Politiciens, juges, pontes de la finance, patrons de presse à la solde les uns des autres pour un intérêt commun. Son manichéisme l’effraie lui-même, mais il a beau tenter de chercher plus loin, il en revient toujours à ce constat primaire : les hommes sont monstrueux. Superbement ou misérablement. Et les uns accablent les autres. Et les autres ne se rebellent même pas. Ou alors dans des révolutions à l’issue desquelles ils deviennent les uns à leur tour. Il était devenu Zarkane en partie à cause de ça. Quelques chromosomes étranges avaient dû faire le reste. »
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Quand il eut terminé son premier tableau, il contempla cette mer de lavande et de craie, et fut immédiatement pris d'une irrésistible envie de destruction. Pas qu'il trouvait ça raté. Non. Une pulsion euphorique. Le besoin incontrôlable et inexplicable de ne laisser à sa création que la force de l'instant. Créer pour créer. Et refuser les éternités qui clouent les émotions dans des cadres. Il brûla donc sa première oeuvre et en éprouva une intense jouissance. Une sensation de puissance. Il lui sembla même que ce geste avait accéléré sa thérapie. C'était logique. Il redevenait le maître. Avec droit de vie et de mort sur ce qu'il y avait de plus beau en lui.
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Le handicap de la justice des hommes n'est pas la justice, mais les hommes.
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... Il termina en parodiant Pagnol. Au point où il en était !
- L'honneur, c'est pas comme les allumettes. Ca peut servir deux fois. Une fois pour le perdre, une fois pour le retrouver !
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Les vengeances ont rarement le goût qu'on leur suppose. Celui-là est aigre-doux. Mais bien plus aigre que doux. Presque écoeurant. Un plat qui se mange froid ? Trop, peut-être.
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Le bonheur est une somme. Le malheur, des détails. Quand Zarkane repense aux années de quiétude, c'est comme une nappe blanche dont il ne peut se rappeler chaque broderie. De ses années d'enfer, nappe grise, il se rappelle chaque mauvais pli, chaque tache, chaque accroc. Il en est ainsi de nos mémoires, amnésiques des reliefs du très beau et poinçonnées avec précision de chaque insupportable.
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C'est donc ça, un brave homme, pense-t-il. Un pantin de chair et d'os q'un pénalty contente. Un du troupeau que les bergers affament, et à qui on donne des pelouses de stade en pâture pour qu'il ne bêle plus. Panem et circenses ! Que le peuple s'amuse ! Donnons-lui des gardiens de but pour qu'il n'en ait pas ! De but.
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Personne. Seul. Infiniment seul. Pour vingt-deux ans officiellement. Bien moins, en enlevant les deux ans de préventive et en comptant sur les remises de peine. Mais déjà mort. Le corps en sursis et l'âme au tombeau. Cryogénisée. Et la vengeance en viager.
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Pressé. Trop. Ce n'est que bien plus tard que je comprendrai qu'il ne suffit pas de remplir les heures pour qu'elles passent moins vite.
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Le cancer des os l’avait fait partir dans d’immenses souffrances. Malgré des mains qui lui faisaient atrocement mal, elle continuait à égrener chapelet sur chapelet. La dévotion à son paroxysme. Ou le comble de l’absurdité si Dieu n’existe pas. Mais dans ce cas-là, lui seul le sait.
Kéma demanda à Papa Charly la permission de passer la seconde veillée du corps, seul avec Emma et ses pinceaux. Il peignit au début avec Gustav Mahler, puis continua avec sa partition intérieure.
Au matin, le tableau était achevé. Le visage flétri de la vieille dame, parfaitement ressemblant, était posé sur un corps de jeune femme en habits blancs, mains écartées, les paumes tournées vers le ciel. La Vierge vieille. Le docteur en fut profondément ému. Le plus beau cadeau à Emma.
Kéma était passé au-dessus de son ressentiment. Au fond de lui, tout en peignant, il maudissait ce dieu de pacotille qui déchirait de douleur ses plus fidèles et poussait les mamans par la fenêtres. L’émotion était justement dans ce dépassement de lui pour n’être que le regard d’Emma sur elle-même. Autoportrait posthume. Le tableau était sublime. Emma était la Vierge Marie, et, malgré les rides, conservait son visage pur et son regard plein d’amour.
Charles se dit que ce gamin avait un fichu talent.
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