Dès son premier crochet droit, j’avais cru que la terre tremblait. Mais ce n’était que ma tête. Je n’avais pas eu le temps de penser plus qu’il avançait déjà sur moi.
Il mesurait presque deux mètres avec des bras gros comme mes deux cuisses, un tatouage de serpent sur son crâne rasé, une incisive en or, des yeux qui trahissaient l’amour maternel qu’il n’avait jamais reçu et le froid qu’il faisait, l’hiver, dans son pays.
J’avais peu d’alternatives, alors j’avais esquivé au maximum ses coups de massue, je m’étais désaxé et je l’avais électrocuté d’un uppercut court et vicieux au menton.
La fin du premier round n’avait pas encore sonné.