Beauté lointaine
Un murmure frissonne à la cime des arbres,
Comme si c’était l’heure de ronde
Autour de ces murs à moitié disparus
Des divinités anciennes.
Ici, derrière les buissons de myrte,
Dans la splendeur des ombres et des mystères,
Que me dis-tu, troublante, comme un rêve
Nuit hantée ?
Les étoiles m’aveuglent de leur lumière
En un regard d’amour brûlant,
Il me semble que les lointains me parlent, enivrés,
D’un avenir immense de bonheur !
(p. 53)