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Citation de kuroineko


Les jours, puis les semaines qui avaient suivi la mort de son mari, Helene s'était retrouvée debout devant des placards ouverts, à regarder fixement à l'intérieur. Dans ces moment-là, elle bougeait lentement et avecdélibération, comme si ses membres n'étaient rattachés à son corps que de manière rudimentaire, par la seule force de sa volonté. Le simple fait de voir nécessitait de tels efforts! Caressant les beaux vêtements de son mari, enfouissant son visage dedans pour respirer leur légère odeur, si particulière, elle éprouvait une sensation de perte absolue, de chagrin, avant d'être submergée de lassitude; son cerveau était frappé de stupidité comme par manque d'oxygène, et pendant de longues minutes hébétées elle était incapable de bouger.

Helping Hands
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