En gardant privés les sévices qu'on nous inflige, nous entretenons la tradition du consentement à la barbarie, de l'allégeance à la violence. Dénoncer en place publique les assauts dont nous sommes victimes permet à la société entière de prendre ses responsabilités. Et si la société reste muette, il faut la dénoncer sans relâche, car le monde doit évoluer, et sans nous, il ne bougera pas.