Je m’étais dit que rien n’était grave, non rien. Car le sang de mes règles serait toujours là pour expulser ma douleur, pour expulser la violence. Que je saignerais comme les chats vomissent pour se purger. Que je m’expurgerais, et que je n’avais rien à craindre, car je m’expurgerais tous les mois, toute ma vie, qu’il n’y avait rien, rien que personne ne puisse me faire qui resterait inscrit à l’intérieur de mon corps. Tout disparaîtrait.