C’était toujours le plus triste dans les histoires de séparation : ils pensaient toujours être les seuls à souffrir, mais aux yeux des observateurs, les exigences, les doléances, les tensions, les colères et les déceptions étaient tellement semblables d’un couple à l’autre qu’on finissait par croire que l’expérience des amis, des parents, les films… rien ne permettait d’éviter les mêmes erreurs. Deux cents ans plus tôt, Samuel Butler avait défini le mariage comme le triomphe de l’espoir sur l’expérience.