Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 30/12/1838
Mort(e) à : Jersey , le 25/02/1884
Né(e) à : Paris , le 30/12/1838
Mort(e) à : Jersey , le 25/02/1884
Biographie :
Jules Louis Andrieu est né à Paris le 30 septembre 1838 et est mort à Jersey le 25 février 1884. C'est une personnalité de la Commune de Paris.
Employé de préfecture, il dirige de 1863 à 1870, un cours secondaire pour les ouvriers. Il publie Histoire du Moyen-Age (1866), Philosophie et Morale (1867) et collabore à La Tribune Ouvrière. Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il est nommé chef du personnel de l'Hôtel de Ville de Paris. Aux élections complémentaires au Conseil de la Commune le 16 avril, il est élu par le Ier arrondissement. Il siège à la commission Exécutive et à la Commission des Services publics, dont il devient le Délégué. Membre de la Minorité il vote contre la création du Comité de Salut public.
Après la Semaine sanglante, il se réfugie en Angleterre où il enseigne le latin et la littérature française. Après l'amnistie de 1880, le ministère Gambetta le nomme vice-consul de France à Jersey, où il meurt en 1884.
Il a laissé des Notes pour servir à l'histoire de la Commune de Paris en 1871.
+ Voir plusJules Louis Andrieu est né à Paris le 30 septembre 1838 et est mort à Jersey le 25 février 1884. C'est une personnalité de la Commune de Paris.
Employé de préfecture, il dirige de 1863 à 1870, un cours secondaire pour les ouvriers. Il publie Histoire du Moyen-Age (1866), Philosophie et Morale (1867) et collabore à La Tribune Ouvrière. Après la proclamation de la République le 4 septembre 1870, il est nommé chef du personnel de l'Hôtel de Ville de Paris. Aux élections complémentaires au Conseil de la Commune le 16 avril, il est élu par le Ier arrondissement. Il siège à la commission Exécutive et à la Commission des Services publics, dont il devient le Délégué. Membre de la Minorité il vote contre la création du Comité de Salut public.
Après la Semaine sanglante, il se réfugie en Angleterre où il enseigne le latin et la littérature française. Après l'amnistie de 1880, le ministère Gambetta le nomme vice-consul de France à Jersey, où il meurt en 1884.
Il a laissé des Notes pour servir à l'histoire de la Commune de Paris en 1871.
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
étiquettes
Citations et extraits (1)
Ajouter une citation
De toutes les machines de guerre que le gouvernement de Versailles préparait contre la Commune, celle dont l’effet lui paraissait le plus certain était à coup sûr la brusque interruption des services publics. Quelques jours de plus et l’enlèvement des caisses des cimetières amenait l’impossibilité d’enterrer un mort à Paris ; le gaz aurait manqué ; l’eau des fontaines publiques n’aurait plus coulé, les immondices se seraient entassées dans les rues ; les ressources pécuniaires du balayage et de la vidange se seraient taries d’elles-mêmes et, abandonné à son initiative si faible, si désordonnée, (…), Paris, accoutumé au bien-être que lui faisait la mieux ordonnée de toutes les édilités, Paris, aurait vu ses fosses et ses égouts s’emplir et déborder. La guerre civile aidant, Paris aurait assisté, impuissant et fébrile, au règne abhorré du chaos.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Listes avec des livres de cet auteur
Paris, la Commune
steka
46 livres
Lecteurs de Jules Andrieu (7)Voir plus
Quiz
Voir plus
Les cinq Juifs ...
Tout est Dieu !
Marx
Moïse
Freud
Jésus
Einstein
5 questions
30 lecteurs ont répondu
Thèmes :
humourCréer un quiz sur cet auteur30 lecteurs ont répondu