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Citations de Jules Bertaut (31)


Sans vouloir s'attacher d'une façon aussi étroite au succès plus ou moins grand d'une œuvre littéraire pour mesurer la température morale de la société actuelle, on peut néanmoins constater aujourd'hui, tout comme Dumas le constatait de son temps, que les dernières productions dramatiques attestent des soucis tout nouveaux, un idéal tout différent, des idées morales absolument opposées à celles qui avaient cours hier encore au sujet de cette éternelle question de l'adultère.
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C'est que la vieille Mme Dupin était rigide pour sa petite-fille. Elle exigeait un respect absolu. Elle voulait bien qu'elle s'amusât, mais il était interdit de se rouler par terre, de rire bruyamment, de parler berrichon. Sa grand'mère lui disait vous, l'obligeait à porter des gants, à parler bas et à faire la révérence aux gens qui venaient en visite. Avec Mme Dupin, Aurore devait même employer la troisième personne.
Tout cela était bel et bien, mais Aurore avait peine à se soumettre à cette discipline et elle ne se faisait pas faute de s'en affranchir aussi souvent qu'elle le pouvait.
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A l'armement traditionnel, le Comité [de Salut public] souhaita, dès août 1793, ajouter des engins secrets. Les expériences commencées à La Fère furent continuées dans l'ancien domaine royal de Meudon, qu'on interdit au public. Prieur en assura la haute direction avec les savants de la section des Armes.
D'abord il s'efforcera d’accroître efficacité des explosifs, fit étudier des boulets creux remplis de substance incendiaires, et reprit les essais de poudre au chlorate de potasse entrepris par Lavoisier. On doit au laboratoire de Meudon la découverte du « grain de lumière » des canons et les obus munis de ceinture métalliques qui en accroissaient la portée.
Là aussi se poursuivirent les expériences d'aérostation que les frères Montgolfier rendirent célèbres en 1793. Le Comité leur reconnaissait une valeur militaire, tant pour renseigner sur les positions ennemies que pour leur envoyer des projectiles. Le général Meusnier proposait même un ballon capable de porter 30 hommes au-dessus des mers.
Le gonflement à l'hydrogène étant résolu grâce à la ténacité de Guyton-Morveau, un commissaire, Coutelle, secrètement expédié à l'Armée du Nord, fut froidement accueilli par les généraux. Mais l'essai, retardé jusqu'en germinal, réussit; on créa une compagnie d'aérostiers de 30 hommes. Le nouveau ballon, l'Entreprenant, put ainsi survoler la bataille de Fleurus et troubler les coalisés.

3078 – [p. 189] Marc Bouloiseau, La France s'arme.
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Ce sont les vainqueurs, dit-on, qui écrivent l'Histoire. Rien de plus vrai. Et c'est sans aucun doute la raison, une des raisons pour lesquelles le Directoire est toujours si sévèrement jugé. Son histoire a été écrite après le 18 brumaire.
On ne cesse, par exemple, de nous conter que Bonaparte rétablit l'ordre en France...
Oui, Bonaparte donna chasse aux coupeurs de route, et il assainit nos grandes villes, mais il ne faisait que continuer une œuvre entreprise par ses prédécesseurs et dans laquelle ceux-ci avaient déjà remporter maints succès. (..)
Il est vrai que les initiatives individuelles ne furent pas pour peu de chose dans les succès remportés à la fin de 1797, début 1798, par les représentants de l'ordre. (…)

2318 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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Les chauffeurs d'Orgères se rattachaient à une vieille tradition : celle des Hulin, qui, sous Louis XVI, avait occupé la forêt de Montargis, et des Poulailler, qui travaillait en Beauce et en Sologne et se risquait parfois jusque dans Paris. (…)
Les opérations des bandits couvraient six départements nouvellement créés, mais s'exerçaient plus particulièrement dans l'Eure-et-Loire et le Loiret. (…)
L’association avait ses cadres, ses membres actifs, son intendance, son service de renseignements, ses dépôts d'armes et arsenaux, ses transports et même sa justice : quiconque s’appropriait secrètement une partie du butin... était passé au bâton d'abord, puis exécuté en cas de récidive grave.
Mieux, les « pingres » (ainsi se nommaient-ils entre eux) avaient leurs officiers d'état civil, leurs prêtres, leurs instituteurs. Les mariages y étaient célébrés sur des rites traditionnels... les enfants nés de ces unions... allaient à l’école tenue par Nicolas Tincelin, dit Jacques de Pithiviers, ancien clerc de procureur fiscal, et dont l'érudition argotique était remarquable ; on prétend qu'il connaissait pour chaque mot de la langue française cinq ou six mots d'argot...
La bande avait même … ses souterrains... Le plus profond le plus important … avait plus de cinq cents mètres de long sur une trentaine de large …
C'est dans ce souterrain qu'était installé en permanence le service santé de la bande : un chirurgien diplômé .. François Trason, dit le père Couteau, pansait les blessures, présidait aux accouchements, dressait les actes de décès.

2317 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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– 11 mai 1798 – coup d'état du 22 floréal. (de nombreuses élections de députés montagnards sont cassées)

- février 1798 - soulèvement en Irlande.

- 12 avril 1798 – proclamation de la République Helvétique.

- 19 mai 1798 – départ de l'expédition d’Égypte de Toulon.

- 28 avril 1799 – assassinat des plénipotentiaires français à Rastadt.

- 20 mais 1799 – naissance de Balzac.

2316 - [Troisième de couverture]
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Passion des cabarets sous Louis XIII:

Vivant comme il l'est, ce Paris est tout en oppositions: dévot le matin, goinfre l'après-midi, roulant sous la table le soir. Au nombre élevé des églises et des chapelles correspond un nombre aussi élevé de cabarets, de tavernes, d'hostelleries où l'on boit sec. Le cabaret ! Lieu délectable pour les poètes depuis que Villon l'a chanté, endroit divin pour tous les meurt-de-soif et les "biberons" de la capitale. Chaque quartier en possède une dizaine au moins, tous reconnaissables au bouquet suspendu au-dessus de leur porte, fait de branches de lierre, ou de houx, ou bien de cyprès, qu'on appelle le "bouchon", d'où leur nom qui est resté. Près de ce bouquet est suspendu une enseigne de fer-blanc grossièrement peinturlurée, destinée à raccrocher les passants.p.101
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27 août 1791 - Déclaration de Pillnitz, lancée par l'empereur Léopold et le roi de Prusse ; les deux souverains expriment leur intention de rétablir l'ordre en France, mais seulement au cas où un accord préalable serait conclu avec les autres puissances.

2072 - [Chronologie, 3e de couverture]
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Lancement de Saint-Raphaël par Alphonse Karr:

Mais les quinze dernières années de sa vie ne se passèrent pas à Nice, qu'il avait cependant aimée et chantée. Une fois de plus, la bougeotte s'était emparée de lui: il lui fallait à tout prix découvrir un nouveau coin de terre, lancer une nouvelle ville. Au cours de ces randonnées en bateau, il avait eu l’occasion de descendre plusieurs fois à Saint-Raphaël, il avait été séduit par le calme de ce petit asile verdoyant habité par seulement quelques pêcheurs, il s'y était établi pour une semaine, puis bientôt pour plusieurs mois, et, finalement, il y a avait planté sa tente. par les mêmes procédés qu'il avait mis à Etretat à la mode et qu'il avait lancé les roses niçoises, il lança Saint-Raphaël. ce fut sa dernière œuvre.p90/91
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Lancement d'Etretat avec Alphonse Karr:

Dans Le Livre de Bord, il a raconté comment il avait pu gagner ce "trou" normand, alors inconnu, la vie s'abritaient de pauvres pêcheurs, toute cete contrée si belle, mais désolée. Sous son impulsion, tout changea: la pêche fut organisée, des amis de Paris vinrent le voir, les beautés du site furent proclamées dans dix journaux, des maisons nouvelles furent construites, les"baigneurs" firent leur apparition: Etretat était lancé.p82

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Marché aux fleurs à Nice moitié 19e avant la promotion d'Alphonse Karr qui s'exprime ainsi:

"J'avais été frappé, en arrivant à Nice, dit-il, de voir que ce beau climat permettait sans aucun doute de cultiver à l'air libre non seulement toutes les plantes qui sont ainsi cultivées en France, mais encore toutes celles qu'on cultive en orangerie et en serre tempérée. Or il n'y avait pas de fleurs à Nice; Nice se contentait de sa flore sauvage, qui, à la vérité, est riche, variée et exclusivement printanière. Quand un habitant voulait avoir un bouquet, il le commandait à Gênes, d'où on lui envoyait une sorte de table de fleurs serrées, entassées, comprimées,étouffées, déformées, semblable à une mosaïque et paraissant faite plutôt en bois ou en pierre qu'en fleurs vivantes. A Gênes, déjà, il n'y avait guère que des camélias et quelques œillets, les roses elles-mêmes y étaient rares. D'autre part, beaucoup d'espèces et de variétés de légumes, il y en avait d'absolument médiocres ou mauvaises". p.84/85
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