Nationalité : Belgique
Né(e) : 1923
Mort(e) le : 26/12/2005
Né(e) : 1923
Mort(e) le : 26/12/2005
Biographie :
Jules Gérard-Libois est historien et écrivain belge.
Il a fait des études de droit à l'Université de Liège. Il est président-fondateur du Centre de recherche et d’information socio-politiques (CRISP), connu pour ses célèbres "courriers hebdomadaires" qu'il crée en 1958 avec Jean Ladrière, François Perin et Jean Neuville.
Il commente durant plusieurs années les résultats des élections à la RTBF. Il est cofondateur du Centre d’études et de documentation africaines (CEDAF). Il a été membre du groupe belge formé autour de la revue Esprit, puis du comité de direction de La Revue Nouvelle.
Historien spécialisé de l’Histoire de l’Afrique, Jules Gérard-Libois a fait partie des experts désignés pour encadrer les travaux de la Commission Lumumba, qui visait à éclaircir les circonstances de l’assassinat de l’ex-premier ministre congolais. Il était également directeur honoraire de l'information à la Commission européenne.
+ Voir plusJules Gérard-Libois est historien et écrivain belge.
Il a fait des études de droit à l'Université de Liège. Il est président-fondateur du Centre de recherche et d’information socio-politiques (CRISP), connu pour ses célèbres "courriers hebdomadaires" qu'il crée en 1958 avec Jean Ladrière, François Perin et Jean Neuville.
Il commente durant plusieurs années les résultats des élections à la RTBF. Il est cofondateur du Centre d’études et de documentation africaines (CEDAF). Il a été membre du groupe belge formé autour de la revue Esprit, puis du comité de direction de La Revue Nouvelle.
Historien spécialisé de l’Histoire de l’Afrique, Jules Gérard-Libois a fait partie des experts désignés pour encadrer les travaux de la Commission Lumumba, qui visait à éclaircir les circonstances de l’assassinat de l’ex-premier ministre congolais. Il était également directeur honoraire de l'information à la Commission européenne.
Source : Wikipedia
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Citations et extraits (1)
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Ceux qui, après la capitulation, avaient cru humer "l'air du temps", ne devaient pas se retrouver en position de force après la Libération, même quand ils avaient explicitement condamné tout acte de collaboration. Au contraire, ceux qui avaient tenu aux exigences de la démocratie et du pouvoir populaire apparurent comme les gagnants - politiquement s'entend - de ces années de guerre. Sans doute le destin des armes avait-il penché en leur faveur, mais ce n'est pas là l'explication totale: les réactions populaires à l'occupant et à ses collaborateurs, l'expérience d'un ordre autoritaire vécue dans les conditions de la guerre, tout cela avait fait mûrir dans les masses une conscience sociale nouvelle dont les mots clés retrouvaient, au moins provisoirement, un pouvoir mobilisateur et une capacité de nourrir l'espérance - ou l'illusion.
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