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Citation de simoncailloux


Il y avait nécessité immédiate de devancer les cavaliers uzbeks sur la route d’Irkoutsk et de mettre l’Obi entre eux et lui. Mais, pour cela, il fallait fuir avant que le bivouac soit levé.

Il n’y avait donc pas un instant à perdre. Il était une heure du matin. Il fallait profiter de l’obscurité que l’aube allait chasser bientôt, pour quitter le petit bois et se jeter sur la route ; mais, bien que la nuit dût la favoriser, le succès d’une telle fuite paraissait presque impossible.

Michel Strogoff en rampant sous l’herbe, s’approcha de son cheval, qui était couché sur le sol. Il le flatta de la main, il lui parla doucement, il parvint à le faire lever sans bruit.

En ce moment ― circonstance favorable ― les torches, entièrement consumées, étaient éteintes, et l’obscurité restait encore assez profonde, au moins sous le couvert de mélèzes.

Michel Strogoff, après avoir remis le mors, assuré la sangle de la selle, éprouvé la courroie des étriers, commença à tirer doucement son cheval par la bride. Du reste l’intelligent animal, comme s’il eût compris ce que l’on voulait de lui, suivit docilement son maître, sans faire entendre le plus léger hennissement. Malheureusement, au moment où Michel Strogoff allait franchir la lisière du taillis, le cheval d’un Uzbek, le flaira, hennit et s’élança sur la route.
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