Je me rappelle quand Mme T un jour nous a parlé de regarder les poèmes comme des ponts : qui relient, qui vous emmènent de l'autre côté, qui défient la gravité de la prose. Ce qui les rend si forts est rarement clair à l'œil nu. Avec la prose, a-t-elle dit, tu t'accroupis; avec la poésie, tu t'élèves et tu t'envoles.